1. Deuxième soirée en boîte


    Datte: 14/04/2020, Catégories: fh, fplusag, noculotte, Oral Auteur: Julius Cassiacus, Source: Revebebe

    ... dors là, demain matin il faut que tu partes avant 7 heures.
    — Non, non : j’ai la voiture, je vais dormir à notre hôtel en bas. On a encore beaucoup de boulot, et ce sera plus pratique demain matin. Et puis si je reste, on risque de ne pas se reposer beaucoup ! Mais comment vas-tu savoir si je viens demain ? Tu veux que je te téléphone ? Comment et où est-ce qu’on se retrouve le soir ?
    
    (Eh oui, petite parenthèse : à l’époque, le téléphone portable, on n’avait même pas l’idée que ça puisse exister un jour !)
    
    — Non, non, je ne veux pas que tu téléphones. Mais ce n’est pas grave ; je te fais confiance : je suis certaine que tu viendras. Et pour se retrouver, tu connais le bar américain ? Non ? Tu trouveras ! Je serais à la terrasse à partir de 19 heures.
    
    Je suis reparti par où j’étais venu. La boîte était quasi déserte et le dernier barman s’apprêtait à fermer. Le retour fut sans problème, et je pus retrouver ma chambre sans rencontrer l’hôtesse sur mon chemin. C’est vrai qu’il était 3 heures du matin et que si elle avait veillé, elle avait dû se lasser.
    
    Le lendemain, comme la veille, j’étais en train de prendre mon petit déjeuner quand Jean-Claude fit son apparition, un peu moins chiffonné que la veille, mais un peu naze quand même. Il vint s’asseoir pour se restaurer avec moi.
    
    — J’ai pris ma douche et je me suis rasé chez Cathy. Elle m’avait acheté un rasoir et une brosse à dents. En plus, c’est elle qui m’a amené en voiture ce matin. C’est sympa, elle est aux ...
    ... petits soins ! Mais tu ne sais pas la dernière ? Elle veut que je reste pour le week-end.
    — Toi aussi ? Elles se sont donné le mot ! Remarque, ça simplifie les choses. Ma première réaction, c’était qu’on était deux et que je ne pouvais pas te laisser tomber, ni te forcer à rester… Et alors, t’en penses quoi ? Il reste que ce n’est pas si simple vis-à-vis de la boîte, non ?
    — Ben, en fait j’ai pensé à un truc : normalement, on doit finir le chantier mardi. Et tu as vu, hier, les tuyauteurs ont pris pas mal d’avance sur nous.
    — Ouais, je pense qu’ils ont envie de terminer au plus tôt.
    — Si on dit à C… qu’ils sont en avance, et que de ce fait si on reste pour travailler samedi pour ne pas retarder le chantier, on peut même terminer lundi soir et rentrer mardi matin au lieu de mercredi s’il n’a a pas de retouches. Ça devrait le faire, non ? Pour la boîte, on gagne une journée. Et pour le client, qui doit garder un soudeur sur place en cas de retouche, là aussi il gagne un jour ! Après, revenir tard samedi pour repartir lundi matin, ça ne se justifie pas : on perdrait la matinée de lundi sur la route. Tandis qu’en étant sur place, on peut démarrer plus tôt. Ça se tient comme raisonnement, non ?
    — Super ! Ça marche : je vais téléphoner à C…
    
    Non seulement notre chef de service, C…, accepta notre proposition, mais on a même eu ses félicitations pour notre engagement au service de l’entreprise. Comme quoi, hein, il n’y a pas que les augmentations de salaire pour motiver les ...
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