... Affinités - Histoires de Sexe

... Affinités

... me sens complètement dingue ! C’est toi qui me rend comme ça !
— Quoi ?…
— Mon amour, j’ai pesé chaque mot que tu viens d’entendre… tu me rends dingue, d’accord ?! Je ne sais plus qui je suis ! Tout ce que je sais c’est que tu es là, devant moi… Donne-moi ta main !
— Quoi ?… ma main ?… Tu… tu veux m’épouser ?…
— Non, Charli… Ta main !

Alors elle me la tend. je la prends entre les deux miennes. Elle est potelée et toute douce. Je la porte à ma bouche, pose délicatement mes lèvres dans sa paume et l’effleure d’un baiser, sans quitter ses yeux de mon regard. Puis, je la pose sur mon cœur.

— Woaw ! Comme il bat vite, ton cœur ! Pourquoi, il bat aussi vite ?
— Je voulais que tu sentes ça… J’ai peur, Charli !… Pas de te dire que je t’aime… C’est… libérateur, de le dire, finalement…
— Oh non… tu ne dois pas avoir peur… mon cœur… qu’est-ce qui te fait peur, dis-le moi.
— Ne t’inquiètes pas. C’est pas si grave !… c’est juste que… c’est la première fois que je ressens ça : je t’aime tellement… tu dois me croire, d’accord ?!…
— Je le sais… mais, où veux-tu en venir ?
— Tu es lesbienne, Charli !… en tout cas, tu l’étais, il y a quelques heures !… J’ai juste peur que tu le sois toujours, voila !
— Tu trouves que je me conduis comme une gouine ?… Mais moi, j’ai bien conscience que tu es un mec, Fred !
— …
— Je le vois bien, que tu doutes !… écoute… tu es un homme… un keum… tu étais un garçon ! d’accord ?!… tu as une BITE !… voilà, j’l’ai dit ! Ca a l’air de me ...

... déranger ?
— D’accord !… Excuse-moi ! Je voulais être sûr que tu en avais conscience !… Charlinette…

Tout va très vite, tout à-coup. Avant que j’ai pu esquisser le moindre mouvement, elle est assise, toujours les jambes écartées. Je me retrouve enlacé, brutalement, ses lèvres sur les miennes. C’est moi, cette fois-ci, qui ne réagis pas, tellement cela a été rapide. Elle décolle sa bouche très légèrement :

— Embrasse-moi doucement… j’ai tellement besoin de ta douceur !… console-moi encore, Fred.
— Laisse-moi faire, ma p’tite goudou !…

Je prends son visage dans mes mains, les passe dessus. Les joues, les lèvres… tout son visage. Pendant ce temps, je ne la quitte pas des yeux. Je lui souris. Doucement, je la repousse pour la rallonger, j’accompagne le mouvement. Mon corps épouse le sien. Je sens les pointes de ses seins, toute dures, à travers mon t-shirt. Mon ventre plat sur le sien, plus rebondi. Nos sexes, juste séparés par mon caleçon et mon bermuda. Je n’ai aucune peine à la fixer dans les yeux ; je m’y noierais volontiers ! Son regard est si doux ! Je lui effleure les lèvres des miennes, y dépose de minuscules bisous. Elle entrouvre la bouche, m’invitant à y pénétrer. Ma langue trouve la sienne et la caresse, et tourne autour, et la caresse encore. Et encore. Et encore ! Jusqu’à en perdre haleine ! Quand je décolle ma bouche, je la découvre pantelante et mes halètements font écho aux siens. Elle a les joues toutes rouges. Quant à moi, j’ai chaud !… Tellement !…

— ...