Les roues de la fortune
Datte: 09/04/2020,
Catégories:
fh,
handicap,
intermast,
Oral
pénétratio,
amourdura,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... tête altier, sa voix posée, tout en elle exprime douceur et élégance.
— Voilà, conclut-elle, j’aurais bien d’autres choses à te dire, mais je ne vais pas t’assommer au premier round quand même !
Elle me sourit, une petite lueur moqueuse dans le regard :
— Et merci d’avoir eu la gentillesse de ne rien me proposer à boire…
Je rougis :
— Oh zut, excuse-moi, je suis…
— Stop, ne rien boire dans l’heure qui précède une partie de jambes en l’air !
De jambes en l’air ? Elle a le moral la gamine !
La coquine soulève sa jupette et dévoile un instant, un adorable slip couleur chair tout à fait affriolant. La vision m’enchante autant qu’elle me déconcerte. À quoi bon cette lingerie puisque mes caresses lui seront insensibles, invisibles ! Juste pour mon plaisir alors ! C’est con sans doute, mais cette attention me touche et j’en ressens une infinité tendresse pour elle.
— J’ai rempli la check-list juste avant de venir, la voie est libre, la météo propice, aucun risque d’ondée ! Et… j’ai très envie de toi ! Mais deux-trois choses encore : primo, tu dois me promettre de ne pas t’acharner à vouloir me faire décoller, deuxio, je prends la pilule et tertio, désolée, mais je n’ai pas de certificat de test anti-sida à produire !
Tu m’étonnes ! Combien ? Quatre ans, cinq ans de jeûne ! Je ne cours pas grand risque. Cela dit, moi non plus, je n’ai pas fait de test, mais…
— Oui euh bon, je… n’en ai pas non plus, mais… je n’ai pas eu de…
— OK, c’est bon, je te ...
... crois. Maintenant, si on allait visiter ta chambre : il y a deux ou trois éléments de… décoration que je n’ai pas bien identifiés hier soir…
— Ah oui, je lui demande, pourtant il m’a semblé que tu avais le nez dessus…
Elle rit, découvrant sa dentition éclatante. Je l’attrape, la cale dans mes bras et la porte jusqu’à ma chambre, l’installe avec délicatesse sur le lit.
— Sois gentil, dans le grand sac, au-dessus, apporte-moi la trousse de toilette.
J’obtempère et lui tends la trousse. Je me défais de mon polo et de tout le reste, je la débarrasse de sa jupette, avant de m’allonger, nu, près d’elle. Ma bouche se pose un instant sur ses lèvres pour en saisir le goût, je replonge, nos bouches se soudent. Nous nous étourdissons dans une série de baisers passionnés. Délicieusement, voluptueusement. Longtemps, nous enivrons de ces douces embrassades avant que le désir ne prenne le pas sur la tendresse, que mes mains baladeuses ne se réveillent. Mes doigts déboutonnent à moitié le chemisier, s’infiltrent sous la soie, parcourent le ventre qui se creuse, remontent sans précipitation vers la poitrine. Les monts blancs apparaissent peu à peu comme les pans du chemisier s’écartent, les tétons restant encore masqués par les ourlets du chemisier.
Je ressens un bonheur insensé à sentir la peau de ma tendre partenaire se couvrir d’un hérissement visible, signe de sensibilité et de désir, et plus encore à sentir ses doigts s’immobiliser soudain sur ma flamberge qu’elle caressait ...