1. Les roues de la fortune


    Datte: 09/04/2020, Catégories: fh, handicap, intermast, Oral pénétratio, amourdura, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    — Nous voudrions aborder maintenant un autre sujet. Mais on pourrait peut-être continuer cette conversation dans votre chambre ?
    
    Merde ! Non ! Tout s’était si bien passé jusque-là !
    
    Pourtant, c’était mal embouché à la base.
    
    Quand le téléphone a sonné dans ma chambre et que je me suis trouvé en ligne avec le Môssieur le Directeur de l’hôtel himself-lui même en personne, j’ai froncé les sourcils. Le directeur ? Qu’est-ce qu’il me veut celui-là ? J’ai pourtant expressément demandé qu’on me foute une paix royale ! Impériale même !
    
    Aussi, quand il m’annonce que deux jeunes femmes m’attendent au bar, je n’ai pas pris de gants.
    
    — Il me semble bien avoir prévenu que je n’attendais personne, que je n’accorderai aucune interview et que je ne voulais pas être dérangé !
    
    Le Big boss du palace avait alors sorti les violons, insistant pour que je lui fasse une fleur en acceptant d’accorder quelques instants de montemps si précieux à ces demoiselles de sa connaissance, qu’il saurait… bla-bla-bla… bla-bla-bla…
    
    Je ne suis pas fondamentalement un mauvais bougre et j’ai fini par céder.
    
    — Elles vous attendent dans notre lounge, au dernier étage.
    
    Lounge ! Ces grands mots,estrangers, pour qualifier un bête bar confortable avec vue panoramique sur la ville, ça me gave ! Rien que pour ça, j’ai failli l’envoyer paître. Mais il avait déjàinterrompu la conversation, pour parler correct la France.
    
    En arrivant dans le bar, j’ai immédiatement repéré les deux gazelles, de dos, ...
    ... assises dans des fauteuils club. Je me suis accroché un sourire hypocrite à la face avant de les aborder.
    
    — Ne bougez pas, restez assises, je vous en prie !
    
    Serrage de mains, elles se présentent, Camélia, Rosa. Je garde pour moi aussi sec mes habituelles réflexions sur l’inconscience des parents qui osent affubler leur progéniture de prénoms fleuris et gracieux sans pouvoir savoir si, adolescentes et adultes, elles ne ressembleront pas plutôt à des tubéreuses potagères.
    
    Bon, pour le coup, ils s’en sortent bien les procréateurs : les gamines sont plutôt mignonnes. Et même très-très mignonnettes. Des mignonnettes du genre qu’on décapuchonne allègrement sans s’inquiéter du tarif au litre exorbitant des consos du minibar de sa piaule.
    
    Petites robes printanières, légères et colorées, un brin trop sages et trop longues pour affoler Popol d’entrée de jeu. Non, à vrai dire, elles n’ont pas besoin d’en rajouter, je rectifie mon appréciation première, elles sonttrès jolies.
    
    Rosa, c’est vraimentMignonne, allons voir si la rose ! Chevelure auburn frisottée, frimousse craquante, taches de rousseur, yeux verts et regard sage, style sainte-nitouche qu’avec des pincettes, ou plutôt des bonnes louches s’il s’agit d’aborder les rotondités provocantes de son corsage.
    
    Camélia, c’est genre belle dame un peu fiérote, dont on se dit quand même qu’elle pourrait bien, très vite, descendre de son Olympe et tomber, dévote convaincue, à genoux face au Graal. La petite lueur espiègle de ...
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