1. Les roues de la fortune


    Datte: 09/04/2020, Catégories: fh, handicap, intermast, Oral pénétratio, amourdura, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... son regard bleu vous déshabille en effet en deux temps-trois mouvements. Blond châtain, ses cheveux longs masquent des seins plus modestes que ceux de sa commère, mais assurément aussi fiers comme leur propriétaire.
    
    Elles me racontent qu’elles ont assisté à ma conférence dans l’amphi, qu’elles sont étudiantes en psycho donc et qu’elles n’ont pas pu me poser toutes les questions qu’elles souhaitaient. Tu m’étonnes Charles, quand l’affiche est affriolante, ça se bouscule au portillon ! Et il y avait bien quatre cents michetons et miche…thons dans le grand amphi cet après-midi. Cela dit, vu précisément le nombre de thons que j’y ai recensé, je m’étonne de ne pas les avoir repérées ces deux perles ; elles devaient être bien planquées, au fond, pour que mon regard d’aigle (hum !) ne les capte pas.
    
    — Bien, je vous écoute, que voulez savoir ?
    
    Et c’est parti mon kiki ! Pendant une heure, elles mitraillent, interrogent, argumentent mes réponses, discutent, ergotent. Une heure ! J’avais prévu de leur accorder dix minutes treize secondes maxi, le temps de siroter l’américano que le serveur a déjà mis neuf minutes à me servir, mais c’était sans compter sur leur immense soif de savoir. L’une et l’autre respirent la joie de vivre, une grande liberté et la musculature de leurs bras montrent bien leur côté sportif, accrocheur. Elles savent ce qu’elles valent et ce qu’elles veulent. Ce sont des gagnantes, cela se voit à la volonté de leurs propos, leur liberté de ton, leur ...
    ... détermination et leur force de caractère.
    
    Je dois reconnaître que le temps ne m’a pas paru long en leur compagnie. Au contraire. Elles sont futées, enjouées, intelligentes et directes, notretrilogue est un vrai bonheur !
    
    Ajoutez à cela, qu’à aucun moment, ni l’une ni l’autre n’a bougé un cil, pas de croisement-décroisement intempestif des jambes, de remontée indiscrète d’ourlet farceur, pas de provocation plus ou moins explicite. Vous comprendrez donc que je sois un peu scotché par leur demande : continuer cette conversation dans ma chambre ? Rien que ça !
    
    Je sais, vous allez me dire, quand un blaireau de 36 piges est aussi gentiment entrepris par deux adorables minettes de 20/25 balais, normally, il ne doit pas se poser beaucoup de questions, à part se demander s’il a bien pensé à réapprovisionner son stock de petits manteaux dans la poche secrète de sa valise.
    
    Certes !
    
    Sauf, que si j’ai pris cette chambre, dans un palace, à dix minutes à peine de mon duplex en attique spa-sauna-mini-golf, c’est parce que j’ai besoin d’être tranquille (Oui je, sais un duplex en attique, ça s’appelle un penthouse, mais le terme est un peu pompeux, non ? or moi, je suis resté… très simple). Bref, si je suis à l’hôtel, c’est pour être peinard. Genre coupé du monde ! No phone, no sex ! No woman no cry !
    
    Procrastinateurs mes frères, vous me comprendrez. Il se trouve que mon éditeur, qui m’a versé il y a quelque temps déjà une confortable avance (d’où le spa-sauna-mini-golf), mon éditeur ...
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