1. On ne s'attache pas


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme fsodo, attache, extraconj, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe

    ... sûr.
    
    La chaleur de sa main s’agita inutilement devant moi. Le soin qu’il prenait à ses préparatifs m’incitait à lui faire confiance. Je voulais tellement jouer le jeu que même sans accessoire j’aurais gardé les yeux fermés. Tous mes sens en éveil, j’attendais patiemment qu’il termine son ouvrage.
    
    — Alors, lève-toi.
    
    Une jambe, puis l’autre. Mon genou droit craque toujours quand je me lève. Pas grave d’après l’ostéo. Pas sexy. Il tira sur la corde pour me faire avancer jusqu’au centre de la pièce. Pour être venue quelques fois, je me rappelai avoir aperçu des poutres apparentes. Polo écarta mes pieds l’un de l’autre. Il traficota quelque chose au-dessus de moi. Je sentis les pans de sa tunique me chatouiller pendant qu’il s’affairait. Mon corps se tendit vers lui à la recherche de son contact.
    
    — Non. Tu ne bouges pas, dit-il de sa voix douce et calme.
    
    Un crissement au-dessus de nos têtes confirma mon image mentale. Mes mains s’élevèrent, tractées par la corde, jusqu’à se trouver suspendues au-dessus de moi. Je cherchai la posture la moins inconfortable possible, rééquilibrant mon centre de gravité entre avant et arrière, oscillant sur mes appuis au sol.
    
    — Bouche ouverte.
    
    Je laissai tomber ma mâchoire.
    
    — Mieux que ça, dit-il en insérant deux doigts entre mes lèvres. Je veux visualiser ma bite dans ta bouche.
    
    Polo s’écarta de sorte que je ne sentis plus sa chaleur. Le déplacement de l’air et sa voix m’indiquèrent qu’il tournait autour de moi.
    
    — ...
    ... Aujourd’hui, je serai cruel.
    
    Ce dernier mot déclencha un frisson qui me parcourut l’échine. Je lui fais confiance, il veut juste me faire peur… Cruel ? Il défit un à un les boutons de ma chemise, puis la tira brusquement en arrière pour la nouer derrière mes omoplates.
    
    Une sorte de journal caressa mes mollets puis mes seins, réveillant ma conscience de ces zones, suivi de petits coups secs sur ma peau. Caresse, claquement, caresse… claquements de plus en plus rapides, réveillant toute la surface de ma peau.
    
    — Tiens-moi ça.
    
    Polo introduisit quelque chose de dur en travers de ma bouche.
    
    — Grrr, répondis-je, imitant le chien qui ronge son os.
    
    Je ne le voyais pas, mais j’étais sûre qu’il réprimait un sourire.
    
    Des pensées contradictoires se bousculaient dans ma tête :« Je suis immobilisée, complètement à sa merci. Oui, mais je suis là parce que je l’ai décidé, j’arrête quand je veux. En fait, j’ai le pouvoir ! Sans moi, il serait bien en peine… Ou suis-je juste en train de me rassurer pendant qu’il me transforme en objet sexuel ? »
    
    Polo s’écarta à nouveau et ne me toucha plus.
    
    — Donne-moi envie de te prendre.
    
    Hein ? je ne peux pas bouger ! Je ne peux même pas parler ! Je soupirai en signe de protestation.
    
    — Allez, mieux que ça.
    
    J’obtempérai tant bien que mal, bombant la poitrine, dressant mon cul. Un souvenir de mes leçons de danse me revint distinctement. Je pouvais entendre la voix de Madame Murui me criant : « Tiens donc ton corps ! Jusqu’au bout ...
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