1. Bas ou collant ?


    Datte: 03/04/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme nostalgie, portrait, vêtements, Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    ... certaine légèreté au niveau de la taille et des hanches. Je n’avais plus l’effet double culotte qui serre trop. Mes jambes se croisaient plus facilement, je marchais presque plus aisément.
    
    Il y avait aussi l’impression un peu désagréable d’être serrée au milieu de la cuisse par la bande élastique, ce qui m’a presque découragée de continuer l’expérience. Si je n’avais pas croisé un de mes voisins pour me rappeler que j’étais connue dans le coin, je crois que j’aurais jeté les coupables à la poubelle en pleine rue.
    
    Mais surtout, je sentais le vent qui s’infiltrait sur le haut de mes cuisses. C’était comme une caresse froide, mais agréable tout de même. Le contraste entre la chaleur du bas et la fraîcheur de cette bande de peau nue me faisait frissonner.
    
    Par moments, je pouvais ressentir le frôlement de mes cuisses l’une contre l’autre. C’était une douce moiteur. Ce n’était plus un contact uniformément soyeux, c’était une sensation de séparation. Il y avait le haut et le bas, la peau et le tissu, la chair et le vêtement. Je me sentais très nue, soudainement.
    
    L’expérience n’ayant pas été si mauvaise finalement, j’ai porté mes bas tous les jours pour ma promenade du soir. Je savais que personne ne pouvait me voir, mais j’y prenais plaisir. Je ne comprenais pas d’où me venait ce plaisir, mais je savais que ces bas changeaient ma vie.
    
    J’ai pris un peu d’assurance et j’ai commencé à porter des jupes de plus en plus courtes, toujours avec la bande de chair nue en ...
    ... haut des cuisses. Je surveillais le regard des passants. Je voulais savoir s’ils savaient. Je me demandais ce qui se passerait si un coup de vent soulevait ma jupe.
    
    Un jour où je rentrais chez moi après ma promenade habituelle, j’ai clairement remarqué qu’un homme avait tourné la tête pour me regarder monter les quelques marches qui menaient à mon appartement. J’étais certaine qu’il avait vu l’espace blanc révélateur. Il souriait. Je me suis dépêchée de rentrer.
    
    J’ai alors constaté que ma culotte était trempée. J’ai alors réalisé que porter des bas m’excitait et que j’aimais l’image que je projetais. J’adoptais les vêtements des filles sans vertu sur lesquelles les hommes fantasment et j’adorais cela. Et surtout, le regard des hommes sur moi me plaisait.
    
    Ensuite, tout s’est enchaîné assez rapidement. La première fois que j’ai porté des bas au bureau, j’ai dû vivre avec une culotte trempée toute la journée. Lorsque j’ai osé en porter devant un de mes amants, j’ai eu un orgasme rien qu’en subissant son regard.
    
    Mais toute première fois a une fin. Un jour, je n’ai plus mouillé ma culotte en mettant ces bas dont j’avais maintenant l’habitude. Je savais que je pouvais faire fantasmer un homme en répondant que je portais des bas dans une soirée mondaine. Je connaissais le pouvoir aphrodisiaque de la vue d’un bout de chair l’espace d’un instant. J’avais l’habitude des courants d’air, des regards. Bref, il m’en fallait plus.
    
    J’avais conscience que je ne recherchais pas à ...