1. Bas ou collant ?


    Datte: 03/04/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme nostalgie, portrait, vêtements, Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    ... avec qui m’amuser.
    
    J’étais tout à fait libre de m’amuser puisque j’étais célibataire depuis la fin de mes études, le pauvre Jean-Paul n’ayant pas supporté que je termine avant lui et que je le laisse étudier pendant que je travaillais.
    
    Un homme s’est approché de moi, Ghislain de son petit nom. Il m’a demandé de but en blanc si je portais des bas ou un collant. Des quoi ? C’est à peu près ce que je lui ai répondu. Je ne comprenais pas le sens de sa question. Je savais ce qu’étaient des bas, mais je ne voyais pas pourquoi j’en aurais portés. J’avais toujours mis des collants, mon institutrice aussi, alors pourquoi des bas ?
    
    Je n’ai pas osé lui répondre. J’ai compris trop tard que ne pas répondre équivaut à un aveu en faveur des collants. Il est parti avec un sourire amusé. Dommage, parce qu’il était séduisant.
    
    Quelques années plus tard, ou seulement quelques mois si la coquetterie s’en mêle, j’ai rencontré Vincent. Il était plus vieux que moi, disons presque dix ans plus vieux. Il avait connu beaucoup de femmes, ou en tout cas beaucoup plus que j’avais connu d’hommes.
    
    Vincent m’a beaucoup appris sur mon corps, le sexe, les hommes surtout. Je me suis rendu compte, à un âge où on se croit immortelle, que j’avais encore beaucoup à apprendre de la vie en général. Je crois que je suis véritablement devenue une femme grâce à l’amant compréhensif et patient qu’il a été.
    
    Un jour, il m’a emmenée devant la vitrine d’une boutique de lingerie et m’a montré un des ...
    ... mannequins en me disant que c’était ce genre de sous-vêtements que je devrais porter. Le genre en question se déclinait en bas et porte-jarretelles. Noirs et rouges. Pute. Je l’ai mal pris, et quelques semaines plus tard j’étais de nouveau célibataire.
    
    J’en ai parlé à une bonne copine à moi. Elle n’a pas compris mon problème et semblait même appuyer Vincent dans sa démarche en faveur des bas. Mieux, elle me proposait de me montrer sur elle ce que ça donnait, ou sur moi, tout dépendait de moi, avec un sourire étrange sur les lèvres. Elle n’était pas une bonne copine à ce point-là… Je suis donc rentrée chez moi, toujours aussi ignorante de la réalité des bas.
    
    Un jour, prise de la peur de rester une vieille coincée, même si je n’avais pas encore trente-cinq ans, j’ai acheté des bas auto-fixants en solde, des Dim-up comme ils disent. Il fallait bien que j’essaie cet élément vestimentaire qui semblait obligatoirement faire partie de l’imaginaire masculin. Je les ai pris noirs, parce que c’était la seule couleur disponible, parce que de toute façon je n’allais pas vraiment les porter.
    
    La première fois. Je me rappellerai toujours la première fois où je les ai portés. Je les ai enfilés avec une jupe qui m’arrivait au-dessous du genou tellement je me sentais mal à l’aise. J’avais peur que ça se voit. Je n’avais pas vraiment prévu de sortir avec, mais finalement j’ai fait le tour du quartier en surveillant tous les regards.
    
    J’ai pu constater avec surprise que j’éprouvais une ...