1. Bas ou collant ?


    Datte: 03/04/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme nostalgie, portrait, vêtements, Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    ... parce que je suis devenue majeure, mais bien parce que je me suis éloignée de la maison familiale. Ah, quelles bêtises ne fait-on pas loin de la tutelle des parents !
    
    Je suis donc devenue femme, dépucelée un après-midi d’automne dans un parc presque vide, à la sauvette. Je portais une jupe ce jour-là, avec un collant qui me faisait de belles jambes d’un brun doré. J’avais enfin découvert le secret du bronzage à longueur d’année. J’ai dû l’enlever avant de ressortir du parc, mon copain du moment l’ayant déchiré pour aller plus vite. J’étais très consentante, il faut dire.
    
    Très vite, j’ai modéré ses ardeurs. Au prix des collants, pour une étudiante, je ne pouvais pas me permettre d’en perdre un tous les jours. Je continuais à en porter, mais je prenais soin de les enlever moi-même avant de faire l’amour. Michel aimait cela. Il disait que c’était doux au toucher. Et moi, ça me tenait au chaud. Sauf l’été, où je n’en portais évidemment pas, compte tenu de la chaleur.
    
    J’avais dans mon tiroir toute la gamme de beiges, de presque nu à bronze. J’aimais tout particulièrement celui qui avait ce tissage si particulier qui reflétait un peu la lumière et donnait l’impression de jambes soyeuses et lumineuses, en mettant en valeur la courbe du mollet.
    
    Je me souviens d’une fois, avec Judith, un peu plus tard dans ma vie. C’était au début du printemps et il faisait déjà très chaud. On s’était amusées dans sa chambre avec la lotion auto-bronzante. Elle avait décidé qu’on irait ...
    ... jambes nues ce jour-là, mais elle voulait faire comme si on portait quelque chose quand même. On s’est donc enduit les jambes de cette lotion jusqu’à mi-cuisse. Elle voulait qu’on puisse voir la différence entre bronzé et naturel.
    
    Bien sûr, il n’y a que nous qui avons vu cette différence. Aucun garçon ne regardait sous mes jupes cette année-là. Mais je dois dire que j’ai aimé cette démarcation plus claire, comme une frontière entre ce qui peut être montré et ce qui ne l’est pas.
    
    À vingt-cinq ans, je me suis trouvée un travail d’assistante à la direction dans une grande compagnie, rien de très palpitant, mais au moins je gagnais ma vie.
    
    À la fête de Noël organisée par le bureau, j’ai pu quitter mes éternels mais obligatoires tailleurs. Pour l’occasion, j’ai étrenné une petite robe noire évasée qui m’arrivait quand même au-dessus du genou. Je voulais faire bonne impression, et surtout ne pas passer pour une vulgaire secrétaire que je n’étais pas. J’avais bien évidemment mis mon plus beau collant avec de jolies petites chaussures avec lesquelles je pouvais aussi danser. Une fois sur place, j’ai pu constater que je ne détonnais pas dans le paysage.
    
    Vers la fin de la soirée, tout le monde avait plutôt trop bu. J’étais de mon côté dans un état proche de l’euphorie. Je me sentais comme une princesse au bal. Il faut dire que je faisais partie de la catégorie d’âge qui se faisait rare dans la compagnie. J’avais donc plusieurs prétendants, plusieurs cavaliers, plusieurs hommes ...
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