1. La communauté


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, grp, hbi, jeunes, copains, poilu(e)s, plage, bain, forêt, campagne, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... comme nous que nous pourrons les convertir. Un jour, les plus jeunes auront peut-être la curiosité de se mettre nus en pleine nature et adhéreront à nos principes. Par contre, les parents ne sont pas encore à même de comprendre que les choses seraient plus naturelles si nous étions tous nus.
    
    Jacques a séjourné dans sa jeunesse dans la ferme de son grand-père où il a appris à traire les brebis. Pour les fromages, il a vu comment il fallait faire. Il est d’un grand secours pour les autres membres qui ne connaissent rien à l’élevage, à la traite et à la fabrication d’un fromage digne de ce nom.
    
    On ne peut pas parler de privation de nourriture, mais tout au plus de frugalité, qui fait que beaucoup de hippies ont un corps relativement fin, voire maigre. Ces privations leur permettent d’atteindre la quête d’une spiritualité, comme les penseurs orientaux. Jacques remarque que cet ascétisme est parfois compensé par la consommation de drogues. Elles permettent d’atteindre plus aisément l’état second recherché. Patricia est d’ailleurs une grande consommatrice de ces substances, ce qui lui permet de supporter le don qu’elle fait de son corps. Il y a de la marijuana et du haschich, mais également des drogues beaucoup plus dangereuses comme le LSD et d’autres substances hallucinogènes.
    
    Jacques accepte de fumer quelques joints qui le rendent gai, un peu comme le ferait l’alcool. Il se limite à la marijuana et au haschich, mais il refuse de prendre des substances qui sont beaucoup ...
    ... moins anodines, malgré les bienfaits vantés par leurs utilisateurs :
    
    — Avec les drogues hallucinogènes, on tente d’imiter les chamans indiens. On a besoin d’arriver à ce qu’on appelle les paradis artificiels. Cela permet d’élargir nos consciences, de sortir de notre corps. L’usage de ces drogues fait partie intégrante de notre culture, de notre quotidien ; ça devient une sorte d’habitude.
    — Pourtant, lui dit un autre, tous les hippies ne se droguent pas. Moi, je suis hippie et je n’ai jamais pris de drogue.
    — Et là, lui fait remarquer Jacques, qu’est-ce que tu fumes ?
    — La marijuana et le cannabis ne sont pas véritablement des drogues pour nous ; ce sont seulement des euphorisants ou des relaxants. Après un ou deux joints, je suis totalement détendu, sans aucun complexe, je parle mieux, j’ai des idées plus lumineuses et je baise mieux.
    — Je confirme, dit une fille. Il baise mieux et il est plus endurant.
    — Le cannabis est d’ailleurs utilisé à des fins médicales, et il est même légalisé dans certains pays.
    — Le LSD, reprend le premier, est un psychédélique hallucinogène entraînant des changements au niveau des perceptions, de l’humeur et de la pensée. On l’appelle également « acide », et il faut savoir respecter des précautions. Il y a trop de nos membres qui ne reviennent jamais des paradis artificiels. Ça provoque des sensations qui donnent l’impression de planer, on oublie les aspects négatifs de la vie, les perceptions sensorielles et temporelles sont modifiées. ...
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