1. La communauté


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, grp, hbi, jeunes, copains, poilu(e)s, plage, bain, forêt, campagne, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    Résumé du premier épisode : «Sous la pluie »
    
    Les années 1970 étaient une époque sans SIDA. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de MST, mais les antibiotiques rendaient guérissables la plupart de ces maladie, telle la syphilis. La menace était donc moindre.C’est à Paris que Leïla a rencontré Jacques. Le jeune homme découvre avec elle – et à sa demande – une sexualité basée sur la fougue, la brutalité, une certaine dose de cruauté. Leïla, qui est en couple avec un jeune homme fortuné, le quitte avant qu’on ne lui mette la corde au cou par un mariage. Elle veut rejoindre une communauté hippie dans le sud de la France. Elle persuade Jacques de l’accompagner.
    
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    Au bout de la piste tout juste carrossable, Jacques stoppe sa Simca Aronde. Apparaît alors, venant de derrière un buisson, une jeune femme portant juste un paréo noué autour de la taille, ses seins nus généreux se mouvant au rythme de sa démarche. Elle s’avance vers eux et se jette dans les bras de Leïla qu’elle étreint fortement en l’embrassant à pleine bouche.
    
    — Tu arrives enfin ! Je commençais à désespérer. Je me demande comment tu as pu tenir si longtemps avec ton Marc-Antoine. Toi si libre, si extravertie, je ne peux pas comprendre tu as accepté de vivre avec ce pisse-froid.
    — Marie, je te présente Jacques, qui remplace avantageusement Marc-Antoine, à tous les points de vue.
    — Bienvenue dans notre communauté libertaire et hédoniste, dit Marie qui embrasse Jacques en se collant à ...
    ... lui. Ici, le slogan c’est « Vivre sans temps morts et jouir sans entraves. » J’espère que Leïla t’a expliqué qu’il était important, pour se sentir bien, de vivre sans tabous et sans possessions, c’est-à-dire sans jalousie. Rien ne t’appartient ; ou, s’il te reste quelque chose, c’est aussi la propriété des autres.
    
    Marie les mène au centre de la communauté. Elle se constitue d’une esplanade qui s’étale devant l’ouverture d’une cavité et de quelques bâtiments plus ou moins en ruines, dont certains sont en passe d’être remis en état. Dans la grotte, leur guide leur indique un coin où ils peuvent poser leurs affaires. L’habitation troglodytique, en cette heure de la journée, est quasiment vide. Cependant, on remarque qu’elle est occupée par plusieurs personnes sans qu’il y ait de délimitations bien définies, si ce n’est des empilements de pierres ne dépassant jamais 30 cm de haut.
    
    — Mettez-vous à l’aise.
    — Tu veux dire qu’on peut être comme toi, à moitié à poil ? demande Leïla avec un large sourire.
    — Oui, ou même totalement : c’est comme tu veux. Rien n’est obligatoire, surtout pas les vêtements. Tu vas voir, il y a des nanas qui, comme moi, ont ça autour de la taille ; d’autres ne portent rien, d’autres encore portent une robe… Mais généralement il n’y a rien en dessous, ni culotte, ni soutif. Ce n’est pas une question de pudeur, car la nuit venue, dans la grotte, nous sommes tous tout nus alors qu’il y a encore de la lumière ; et alors, nous ne nous dissimulons pas pour ...
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