1. La communauté


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, grp, hbi, jeunes, copains, poilu(e)s, plage, bain, forêt, campagne, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... baiser les uns avec les autres, au milieu de tous et à la vue de tous.
    — Et pour faire sa toilette ?
    — Dans la rivière en bas du terrain. Je vous montre. Mais ici, pas de savon : nous avons nos propres produits, ceux que nous donne la Nature. C’est un retour à la terre, un retour à la Nature que vous allez vivre ici. Nous respectons la planète avec des produits naturels, en faisant tout nous-mêmes.
    
    Ils sortent de la grotte, Leïla ayant noué autour de la taille une serviette qui, à chacun de ses pas, s’ouvre, découvrant sa chatte. Jacques a mis un short, n’étant pas encore habitué à l’impudeur les habitants du lieu et craignant d’être surpris par une érection incontrôlée. Lorsqu’ils arrivent à la rivière, l’eau forme un bassin naturel où l’on peut entrer assez profondément sans jamais perdre pied.
    
    — Vous voyez cette plante ? leur dit Marie ; c’est de la saponaire. Pour nous, c’est l’herbe à savon. Toutes ses parties, même la racine, moussent légèrement lorsqu’on les froisse dans l’eau. Elle sert aussi bien à laver le linge qu’à laver le corps.
    
    Les deux filles sont nues en un tour de main et Jacques suit le mouvement. Il n’est pas particulièrement pudique, mais il ne s’est jamais mis nu en extérieur. Il n’a aucun repère dans ce lieu où la nudité semble la norme. Ils entrent progressivement dans l’eau froide. Marie, qui observe Jacques, lui dit :
    
    — Le mouvement hippie s’oppose à la société et à ses règles. Ainsi, le mouvement de libération sexuelle atteint chez ...
    ... nous son paroxysme ; il nous permet d’assumer la nudité et une sexualité débridée. C’est même devenu une de nos idéologies. Nous ne baisons plus pour procréer, mais pour jouir. Et cette jouissance n’est pas réservée qu’aux hommes : les femmes aussi, dans ces rapports libérés, trouvent leur compte. Il n’est plus temps de cacher son corps et d’interdire les rapports sexuels en dehors du mariage. Cela te choque, Jacques ?
    — Non, c’est une façon de voir les choses. J’ai entendu parler du Summer of Love il y a quelques années, mais je n’y avais pas porté une attention particulière. Je ne m’imaginais pas une telle liberté de mœurs.
    — Oui, c’était durant l’été 1967 aux USA. Le « Free love » fut de rigueur. Des milliers de personnes sont arrivées dans un quartier de San Francisco, le Haight Ashbury, pour y célébrer l’amour. Il regroupa plus de 100 000 personnes originaires du monde entier. La drogue était de la partie ; elle était distribuée gratuitement, tout comme la nourriture. Cet événement constitue l’acte fondateur de notre contestation des mœurs de la société occidentale. Puis le mouvement a traversé l’Atlantique pour venir en Europe et en France. Notre sexualité libérée scandalise toute la société occidentale bien-pensante. Eh bien, tant pis ! Ou peut-être tant mieux ! Certains hippies revenant d’Inde ont ramené des ouvrages ou des techniques qui offrent des positions et des combinaisons sexuelles variées qui permettent de rompre les idées qu’on peut se faire de la sexualité. ...
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