1. La communauté


    Datte: 02/04/2018, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, grp, hbi, jeunes, copains, poilu(e)s, plage, bain, forêt, campagne, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... pour elle en lui exhibant ton sexe tendu.
    — Et la fille ne refuse jamais ?
    — Elle peut refuser, mais c’est rarement le cas. Par exemple, si un autre homme lui a déjà témoigné de l’intérêt pour la nuit suivante, elle peut te dire « Désolée, je suis occupée. » Rien ne l’empêche pour autant de t’offrir une fellation ou ses nichons pour les caresser. Ce qui est chouette, c’est que toutes les filles, des plus mignonnes aux plus moches, je dis bien toutes, trouvent des partenaires sans peine. C’est dans le cadre de la libération des mœurs que nous prônons. Nous voulons la jouissance pour tous.
    — Il n’est pas facile de se libérer en quelques jours des blocages d’une éducation et de l’héritage de plusieurs siècles de répression !
    — Tu t’y feras. Moi-même, au début j’étais un peu déconcertée. Quand je suis arrivée, le mariage n’avait aucune signification pour moi, mais la notion de couple existait encore, ainsi que la fidélité. J’ai compris qu’il fallait abandonner ces principes rétrogrades. Pour autant, il ne faut pas prendre les filles de notre communauté pour des putes, pas même Patricia. Elle a fait vœu de ne jamais dire « non », tout comme une religieuse fait vœu de chasteté. Elle donne de l’amour à tous ceux (et toutes celles) qui en ont envie ou besoin. Elle est disponible à tous, de jour comme de nuit. Elle vit cela comme un sacerdoce : faire du bien à son prochain.
    — Et ceux qui la baisent n’en tirent-ils rien d’autre que la satisfaction imbécile d’avoir tiré leur coup ...
    ... ?
    — C’est tout le contraire : ceux qui échangent de l’amour avec elle s’en trouvent grandis, libérés. Leïla t’a-t-elle dit que nous avons été amantes ?
    — Oui, elle m’a confié qu’elle ne détestait pas faire l’amour avec des filles.
    — Eh bien, moi-même, j’ai pratiqué avec Patricia quelques jeux lesbiens, et après j’étais regonflée à bloc. Elle a toute sa place dans notre communauté. Nous avons tous des occupations ; les tâches se répartissent naturellement, sans contrainte, mais de telle manière à ce que la vie de tous soit au mieux. Patricia, elle n’a rien à faire, sinon s’offrir aux filles et aux gars lorsqu’ils le veulent et qu’ils en éprouvent le besoin, à toute heure du jour et de la nuit. C’est sa fonction, la seule et unique. La communauté vit quasiment en autarcie grâce à l’agriculture et l’élevage. Les travaux se font dans le respect de la Nature, les hippies voulant retrouver une vie plus saine et plus respectueuse de l’environnement. Seule entorse à cette économie : la fabrication et la vente des fromages de brebis sur les marchés proches. Ceux qui se dévouent pour ce commerce doivent s’habiller afin de ne pas choquer les autochtones ; ils savent que nous vivons à poil la plupart du temps ; lorsqu’ils approchent de la communauté, ils nous voient. Il y a même par moments des voyeurs qui viennent nous observer et se rincer l’œil.
    — Vous ne les chassez pas lorsque vous vous en apercevez ? demande Jacques.
    — Jamais : ce n’est pas en chassant ceux qui ne vivent pas ...
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