Thylis et la jalousie
Datte: 02/04/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
dispute,
Humour
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... plutôt que de forcer les événements. Ils n’en seront que meilleurs.
— Vous croyez ? Mais…
— Si vous avez besoin de réponses, reprit l’autre Conseillère tandis que leurs deux fauteuils s’éloignaient déjà, vous savez où nous trouver.
— Attendez ! tentai-je encore.
Elles s’arrêtèrent et se tournèrent vers moi.
— Chez moi, les hommes ayant une grande tâche sexuelle à accomplir disposent de pilules pouvant les aider à trouver suffisamment d’énergie. N’avez-vous rien qui puisse m’aider ?
— Il y a bien la graisse de ponge… marmonna la toute vieille.
— Mais cela ne risque-t-il pas d’altérer la fertilisation ? s’inquiéta l’autre.
— Pas s’il compense par un régime d’endochlorates de tangue brune.
— Et seulement les endochlorates ? Cela ne suffirait-il pas ?
— Il produira davantage, mais ne sera pas plus disponible.
Elles parlaient tranquillement recettes de cuisine comme si j’étais pas là.
— Eh, n’allez pas m’empoisonner, quand même, hein !
— Ne vous inquiétez pas, homme ; toutes ces substances sont parfaitement naturelles et sont strictement sans danger sur l’organisme.
— Et à quoi servent-elles ?
— La graisse de ponge vous donnera la vigueur et les endochlorates de tangue brune vous aideront à produire davantage de semence.
— Aha ? fis-je intéressé. Ça me botte bien ; vous en avez sous la main ?
— Achevez votre repas, rentrez chez vous et nous vous en ferons porter.
— Merci.
Et je me retrouvai seul à ma table, comme un couillon. J’aspirai machinalement ...
... à la paille ; tiens, ça avait changé, c’était maintenant un truc sucré, probablement une sorte de coulis de fruits rouges.
— Nous pouvons nous accoupler maintenant, si vous voulez…
Je relevai la tête avec inquiétude. C’était Anya, la blondinette avec qui j’avais déjà baisé, au bord de la rivière, en arrivant. Je me marrai. Mais j’étais vraiment crevé, en fait, et je déclinai :
— Je suis désolé, Anya, mais je vais probablement d’abord me reposer un peu.
En regardant sa sympathique poitrine, je fus presque pris d’un remords.
— Mais viens me voir tout à l’heure, si tu veux…
Tandis qu’elle s’éloignait en me promettant de venir aussitôt qu’elle pourrait, je me levai pour rejoindre Xara, assise un peu plus loin.
— Je vais aller dormir un peu, ma puce. Tu veux venir avec moi ?
— Oui, j’arrive.
Et nous sortîmes main dans la main sous les yeux des deux cent quatre-vingt et quelques autres nanas et ceux, coquins, malicieux – et jaloux – de Thylis.
***
Neuvième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 44 h 12 :
J’étais parfaitement rétamé et luttai pour ne pas m’endormir. Pourtant, c’était rigolo, l’apesanteur. Nos deux corps nus flottaient librement dans la chambre, au gré de nos mouvements. Et Xara qui avait visiblement très envie de faire l’amour, c’était bien aussi. Mais je crois que j’étais vraiment à bout.
— Je suis désolé, ma puce, mais je suis vraiment mort.
En me marrant, je précisai :
— Ce doit être le décalage horaire…
Mais ça ne la ...