1. A nous les petites indiennes


    Datte: 30/03/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... braguette on apercevait son slip blanc et nous Français, on bandait. Juste simplement, on bandait.
    
    Elle causait américain et on avait du mal à suivre. Elle parlait monte et canassons. On comprenait qu’ici les bagnoles n’avaient pas trop la côte et que, comme en France en Camargue, le cheval était le seul moyen de circuler dans la nature sauvage tourmentée.
    
    Elle a dit, nous on monte à cru. C’est cela qui nous distingue des Yankees, salauds de colons envahisseurs qui eux ont des selles de cuir et des étriers.
    
    Vous verrez, le plus dur ce sera de vous passer des étriers. Mais nos mustangs sont complices des cavaliers et l’empathie fait l’équilibre. Juste faut serrer les cuisses fort.
    
    Nous on matait ses jambes et on comprenait qu’avec ces cuisses dures et musclées elle n’avait aucune difficulté à faire corps avec l’animal. On l’imaginait en galops infernaux, bride abattue, sur fond de sunrise au creux des canyons.
    
    Et on bandait...
    
    On bandait, tels Français du bout du monde, ambassadeurs de notre beau pays, bandaison fleurie de glands turgescents.
    
    Enfin, on se sentait citoyens et membres ardents de la communauté française.
    
    La fille comanche, elle, ne savait pas. Elle croyait juste qu’on était des petits cons sans envergure. Des gars comme ceux auxquels elle était rompue, des gars de l’Est, Washington DC, Massachusetts ou même pire. Des gars en stage d’équitation qui venaient en réserve juste pour s’initier à la monte.
    
    En arrivant à Wichita Mountains on a ...
    ... compris qu’on était dans le vrai authentique. Les familles habitaient des cahutes de bois genre préfabriqué mais géantes. C’était une sorte de village avec des bâtiments fermiers et de grands et hauts silos à grain.
    
    La fille m’a débarqué le premier dans ma famille.
    
    Mes Comanches à moi étaient tous sur leur perron genre le Sud de Nino Ferrer en welcome. Le père et le grand père, la mama et les deux grandes filles. J’avoue que mon cœur a chahuté quand j’ai vu les deux minettes seize dix sept ans guère plus, brunes à cheveux longs et jupes de daim à franges avec des sourires de bienvenue à faire bander un mort.
    
    Je n’étais pas mort du tout mais je bandais quand même à fond.
    
    L’ainée a bondi et s’est emparé de mon sac. La cadette m’a sauté au cou pour me biser de bouche baveuse et langue prégnante. Les parents riaient de mon attitude décontenancée.
    
    Le père et le grand père m’ont attrapé chacun par un bras et m’ont emmené dans la cabane devant une sorte de vitrine sans vitre. Ils m’ont montré un vieux tromblon à chien portant un silex. Le papé m’a dit, moi avec cet engin j’ai tué un colon espagnol du Nouveau Mexique. Et on lui a volé plus de trente chevaux.
    
    Au dessus deux winchesters au canon sombre poli, à droite un colt, à gauche un revolver.
    
    Ils m’ont dit, vois ami ici sont les armes de la famille. Elles sont à toi à ta disposition si nécessité se fait. N’hésite pas à t’en servir et abats tes ennemis. Tes ennemis sont nos ennemis. Et sous deux pieds de terre ...
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