1. A nous les petites indiennes


    Datte: 30/03/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... souvenir impérissable de France.
    
    Le trouble d’une vie...
    
    On sait, nous Français, faire tourner les violons.
    
    Enfin, on arrivait là en Oklahoma, conquérants, et on n’allait pas s’en laisser conter par de petites indigènes locales pas même dégrossies.
    
    Tout de même, du haut de ses quinze ans à peine elle s’est assise au volant du gros Ford décati et ses fesses en jean crevant la toile usée de la banquette, elle a démarré l’engin genre camionnette trois tonnes tous chemins, diesel avec pot d’échappement comme une cheminée schnorchel dépassant haut.
    
    Elle parlait, vite et à haut débit, mais on ne comprenait rien. Elle riait et nous on était contents. On avait compris qu’elle nous avait à la bonne. Et que bientôt elle et sa famille nous accueillerait.
    
    En réalité nous devions être hébergés dans trois familles différentes. Mais de même tribu.
    
    J’espérais que ces gens-là auraient des maisons, des ranchs quoi. Mais, qui sait, peut être vivaient-ils encore dans des tentes, des tepees... Y a-t-il des commodities dans les tepees ?
    
    Et je m’inquiétais, comment sauter la petite Comanche dans le tepee avec les parents juste à côté ?
    
    Et je m’interrogeais, y a-t-il des chemins creux, des fossés herbus au bord des pistes de terre ocre de l’Oklahoma ? Et les filles d’ici sont-t-elles rompues à s’y faire culbuter ?
    
    Je matais le teeshirt et les deux nibars amérindiens qui faisaient leur sarabande à chaque cahot du Ford. Je pensais, non seulement dans ce coin reculé du ...
    ... monde ils laissent leurs gamines conduire des caisses de cross dans les chemins défoncés mais encore ils ne les équipent même pas du harnachement nécessaire à garder leur poitrine au calme.
    
    Et en plus avec trois Français...
    
    Savent pas ici ce que c’est des Français, obsédés sexuels déchaînés, sans retenue aucune et diablement déterminés à tracer, partout et toujours.
    
    Nous, on avait l’air inoffensifs. On baissait la tête et on regardait nos pieds. Mais on avait tous trois la bite raide et on restait à l’affût. L’affût, c’est l’attitude du Français normal ... chaque fois que passent les oies sauvages. Et les gazelles aussi.
    
    Le Ford s’est arrêté devant un monticule de pierre sous un olivier. Une source coulait là. La fille a dit, cette source s’appelle ever mind cela signifie que si vous avez un jour bu de son eau vous serez à jamais prisonnier de ce lieu.
    
    C’est une eau radioactive et la nuit on voit luire son flux fluorescent. Buvez, amis français, et vous serez à toujours de notre pays. Vous serez ainsi baptisés.
    
    La fille nous prenait par la taille. Elle était chaleureuse comme le sont à Paris les filles de Belgique. Nous on pensait que cette petite Comanche avait bien du charme et on espérait chacun que la famille qui nous serait affectée serait la sienne.
    
    On matait son short de jean et chacun pensait que Lévy Strauss était un coquin qui avait conservé les boutons de braguette lieu d’opter comme tous les autres pour le zip éclair. Par les échancrures de la ...
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