Covoiturage improvisé
Datte: 27/03/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
hotel,
cérébral,
revede,
confession,
nostalgie,
amiamour,
Auteur: Mimi6c, Source: Revebebe
... situation. Sidonie essayait de monter dans le van, mais elle avait mis une de ces jupes droites serrées en bas que portent les femmes quelquefois et qui les obligent à marcher en faisant des petits pas. Il lui était totalement impossible d’accéder à l’habitacle sans relever assez haut la cause du problème. Totalement hypnotisé par le spectacle qui se déroulait devant moi, je regardai la jupe remonter, d’abord au-dessus du genou puis un peu plus haut, découvrant la lisière des bas, puis les attaches du porte-jarretelles, la peau blanche de ses cuisses. Quel délicieux ballet. Elle m’embrassa et s’assit sur le siège passager, visiblement très satisfaite de l’effet qu’elle venait de produire tout en rajustant sa jupe, mais sans la rabaisser complètement.
— Ça ne va pas Michel, vous avez l’air tout chose ?
— Si, si ça va, tout va bien.
— Vous croyez que je n’ai pas remarqué que vous matiez les cuisses des nanas quand on est arrêtés au feu ? Eh bien voyez-vous, vous n’avez pas besoin de regarder dehors !
Durant tout le trajet, j’eus beaucoup de mal à me concentrer sur ma conduite, encore plus sur la conversation, incapable de détacher mes yeux des cuisses de Sidonie. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises alors que je la déposai comme d’habitude devant l’hôtel :
— Vous allez vous garer, le temps que je réserve une chambre ?
Là, je ne pouvais plus reculer, pris au dépourvu que j’étais par cette proposition on ne peut plus directe. Je me penchai vers elle et lui ...
... déposai un somptueux baiser, sans hâte, prenant le temps de savourer cette femme qui a mis le feu en moi. Cela faisait des semaines que l’on se jaugeait, que l’on se regardait et cette attente, loin d’être stérile, avait décuplé notre désir. Ma langue cherchait la sienne, langoureusement. Avec une avidité contenue, elle me mordillait la lèvre inférieure, relançait le baiser. Après une, deux, trois minutes je ne sais pas, je me redressai sur mon siège et essayai de reprendre mes esprits. Je lui expliquai doucement que ce n’est pas possible pour moi de m’absenter ce matin-là, que j’avais entre autres choses une réunion de chantier, une équipe à gérer…
Sans un mot, les yeux brillants, elle ouvrit la portière et se glissa à l’extérieur de l’auto. Je la regardais s’éloigner sans trop savoir quoi dire. La matinée se déroula comme prévu, je traversai la réunion hebdomadaire des responsables de projets comme un zombie, vérifiai que mes gars avaient tous du taf et n’étaient pas bloqués sur un problème. Onze heures, seul dans mon bureau à fixer le combiné du téléphone, je décidai de composer le numéro qu’elle m’avait donné une fois je ne sais plus pour quelle raison, espérant tomber directement sur elle.
— Allo !
— …
— Allo, pourrais-je parler à Sidonie ?
— C’est moi
— Ah… c’est moi…
— Vous m’avez retourné la tête, Michel…
Je m’appliquai à la rassurer, lui dire que je ne regrettais rien de ce qui s’était passé le matin, que j’avais adoré l’embrasser. J’ajoutai que je serai ...