1. Les petits bonheurs d'Estelle....


    Datte: 24/03/2020, Catégories: fh, ff, douche, amour, volupté, fsoumise, fsodo, sm, init, Auteur: Jeff, Source: Revebebe

    ... de père malouin, était Iranienne par sa mère. Douée pour les langues, elle parlait aussi bien l’iranien, l’arabe, l’anglais et même le breton puisqu’elle avait fréquenté durant toute sa scolarité une école traditionnelle bretonne à Saint-Malo avant d’intégrer le Centre de Formation des Journalistes - le CFJ - de Paris. Estelle n’était pas douée que pour les langues. Elle est aussi une très « belle plante », fierté paternelle qui retrouve à travers ses traits ceux de son épouse aimée. Grande, fine, racée, magnifiquement proportionnée, Estelle a la peau mate, le nez droit, les lèvres fines mais bien ourlées. Le menton volontaire allonge légèrement son visage et lui donne un air déterminé qui, malheureusement, comme l’estime sa mère, avait bien dû faire fuir quelques prétendants et en faire baver plus d’un. Mais ce dont son père est le plus fier, ce sont ses yeux. Estelle, la brune, a ses yeux et son regard : bleu pervenche clair et, certains jours ou en fonction de son humeur, ils peuvent virer au gris métallique, comme la mer qui gonfle avant la tempête. Avec son haut front, souvent caché par une frange brune aux reflets auburn, Estelle fait fantasmer de nombreux hommes autour d’elle. Et personne ne lui connaît de vie amoureuse, car elle reste secrète sur ses amours.
    
    À peine la porte refermée, Estelle s’était levée d’un bond. En s’étirant, elle avait ôté son imperméable et sorti de son sac - que ses ravisseurs n’avaient même pas daigné remarquer - son stylo, son carnet ...
    ... et son petit magnétophone. Puis elle avait retiré ses chaussures, comme le veut la coutume dans les pays arabes. Ensuite, passant avec élégance la main dans ses cheveux, elle les avait ébouriffés pour les épousseter des grains de sable qui s’y étaient entremêlés avant de rajuster son foulard dessus, à la façon d’un tchador. Puis, après s’être servi une gorgée d’eau, elle s’était installée, assise en tailleur, dos contre le mur, faisant saillir sa poitrine. Elle avait fermé les yeux pour faire le vide en elle, calmer ses nerfs et sa tension, reprendre le contrôle de soi.
    
    Cela faisait un bon moment qu’elle oscillait entre le sommeil et le réflexe de garder son esprit en éveil lorsque la porte s’ouvrit. Une jeune femme, revêtue d’un tchandri bleu qui la couvrait des pieds à la tête, était entrée en portant un plateau. Sans un mot, elle avait déposé le plateau à côté d’Estelle et était ressortie. Sans bouger, Estelle avait inventorié le frugal repas qu’on venait de lui apporter : un peu de couscous, quelques légumes, une salade, des fruits. Elle n’avait pas faim, mais par acquit de conscience et aussi pour ne vexer personne, elle avait juste picoré quelques dattes, croqué une figue, chipoté une feuille de salade. Elle avait surtout attendu avec impatience la suite des évènements. Et, plus que tout, elle espérait ne pas s’être trompée sur les intentions de ses ravisseurs du moment. Elle espérait qu’ils soient bien ceux qui l’avaient invitée à rejoindre Mossoul et que cette ...
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