1. Les petits bonheurs d'Estelle....


    Datte: 24/03/2020, Catégories: fh, ff, douche, amour, volupté, fsoumise, fsodo, sm, init, Auteur: Jeff, Source: Revebebe

    ... moteur au ralenti. Elle avait bien tenté de résister, de freiner l’inéluctable, mais dans son dos, dans ses reins, elle avait senti une pointe acérée accentuer sa pression à travers ses vêtements.
    
    Elle se rappelle encore avoir cambré ses reins, les avoir creusés. En prenant place sur la banquette arrière, coincée entre les escogriffes qui l’encadraient de près, ses jambes s’étaient soudain mises à trembler.
    
    Et puis une grosse main lui avait empoigné la nuque et lui avait fait abaisser la tête jusque sur ses genoux. Le geste avait été tellement brutal et soudain qu’elle en avait perdu une partie de son foulard, et ses longs cheveux bruns en avaient profité pour se dénouer et dessiner un écran autour de sa figure. La pression sur sa nuque ne s’était pas relâchée un seul instant. Elle avait même eu l’impression que cette main puissante aurait pu la broyer, comme ça, d’une simple pression des doigts. Durant le court trajet, elle avait été transbahutée de droite à gauche, en fonction des virages pris à toute allure, et terriblement secouée par les nids de poule. Mais, coincée comme elle était, elle n’avait presque pas pu bouger. Elle avait attendu la suite avec angoisse. Seul le vrombissement du moteur, malmené par le chauffeur, tenait lieu de conversation.
    
    Soudain, il y avait eu le noir. Celui d’un garage ou d’une remise, elle ne savait toujours pas. Elle avait encore été forcée de rester pliée en deux. Elle avait eu du mal à s’extraire et à descendre du haut véhicule. ...
    ... En trébuchant, dans cette position plutôt inconfortable pour se déplacer, elle avait été introduite dans une pièce où on l’avait forcée à s’allonger sur une natte, figure tournée contre le sol. Peu après le claquement de la porte, elle avait enfin jeté un coup d’œil autour d’elle. La pièce était minuscule. Des murs chaulés, une lucarne avec une sorte de verre dépoli, une natte qui lui servait de couche, un plateau posé sur une sorte de trépied, et dessus une bouteille d’eau minérale et des loukoums. Rien d’autre. Autour d’elle, le silence.
    
    Estelle n’avait pas eu peur. Elle était habituée au danger, préparée à affronter des situations dramatiques. Reporter de guerre pour différents médias européens, elle savait qu’en acceptant de venir à Mossoul, alors en pleine déconfiture et où les bandes rivales s’affrontaient au quotidien tout en se coalisant contre « l’envahisseur américain », elle risquait gros. Mais le chant des sirènes du scoop journalistique avait été plus fort que la raison. Plus fort que sa sécurité.
    
    Quelques jours auparavant, elle avait reçu un message sibyllin par Internet. Il l’invitait à se rendre à Mossoul pour y rencontrer l’un des principaux responsables des factions religieuses qui menaient alors une guerre sans merci contre les forces occidentales et les autres partis religieux. Celui qui avait rédigé le message devait bien la connaître, car il était rédigé en farsi, langue maternelle d’Estelle.
    
    Et oui, Estelle, bien que Française de naissance, née ...
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