1. Mauvaise langue !


    Datte: 22/03/2020, Catégories: fh, couple, Oral nopéné, Humour Auteur: Athanagor, Source: Revebebe

    ... glorieux et ténébreux à la fois. Alors le faire jouir, au contact de mes lèvres… peut-être est-ce toucher leur âme, à l’instant précis où elles défaillent ?
    
    Oh, ça va ! Je ne sais pas, moi… j’imagine.
    
    J’ai bien été témoin d’orgasmes, mais ces moments m’ont toujours échappé, d’une façon ou d’une autre. Comme si, à l’apogée de l’extase, je ne gardais contre moi qu’un corps tendu par le plaisir mais que je perdais la connexion avec l’être aimé. Le temps que sa chair le consume et me le rende, apaisé.
    
    Une crampe me nouait les intestins. J’avais mal. Mal de ce que je loupais. Mal d’être médiocre. J’avais l’impression que ma souffrance catalysait tous mes défauts et tout ce que je voulais cacher : mon égoïsme, mon orgueil maladif… mais aussi mon manque de confiance et mes éternelles hésitations… mes complexes et toutes les erreurs ou les petites crasses que j’ai pu commettre.
    
    Dans ma détresse, j’ai senti que je bandais.
    
    Alors j’ai ajouté la faiblesse et la lâcheté dans le tas de mes défauts et je me suis penché pour humer l’odeur intime d’Élodie. Elle déteste que je fasse ça en temps normal ; elle se sent sale ou je ne sais quoi. Moi, j’adore le parfum de son petit abricot. J’aimerais le connaître dans tous ses états : après l’orgasme comme après le sport. Même pendant les menstruations. Ce n’est pas la période que je préfère, c’est vrai, mais avec Laura on avait franchi le cap des Anglais et j’aimais qu’elle s’offre à moi telle qu’elle est, sans tabou.
    
    Élodie ...
    ... est plus pudique ; je dois finauder pour saisir sa véritable odeur. Je profite quelquefois des préliminaires, mais ça se passe souvent après une douche : je ne perçois la plupart du temps que des émanations de l’Oréal. Ça n’a rien d’excitant.
    
    Ce soir-là, pour la première fois, je reniflais la chatte d’Élodie pendant son sommeil. Elle m’était offerte, naturelle et innocente. Moi, j’étais mal en point et excité : le mélange à risque de ceux qui ont le sexe mauvais. J’allais flirter avec la ligne continue.
    
    J’ai approché à nouveau mon nez du pubis chéri jusqu’à ce que sa fine pilosité me chatouille les narines. J’ai inspiré longuement et profondément, cherchant l’ivresse.
    
    « Et si je tentais de lui donner du plaisir maintenant ? Élodie ne pourrait pas tricher si elle dort. Elle n’aurait pas d’appréhension, ni de retenue mal placée. Ce serait son corps et lui seul qui me répondrait. J’aurais enfin le cœur net sur mon impuissance présumée ! » Alors j’ai entrepris de caresser ma belle endormie. J’ai fait glisser mes mains le long de ses jambes et à l’intérieur de ses cuisses. Je remontais délicatement en direction du bassin avant de rebrousser chemin et je recommençais. J’ai caressé ses hanches, son ventre et sa douce toison, faisant passer mes doigts entre ses poils.
    
    Comme Élodie ne réagissait pas, j’ai écarté davantage ses jambes et je me suis mis à l’aise : à plat-ventre sur le lit, le visage à quelques centimètres du fruit fendu. Prudemment, j’ai collé ma langue sur ...
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