Mauvaise langue !
Datte: 22/03/2020,
Catégories:
fh,
couple,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Athanagor, Source: Revebebe
... clitoris.
Mais ça n’a pas suffit : invariablement, après cinq minutes de minette, Laura attirait ma bouche vers d’autres parties de son corps avec l’air de dire « Ce n’est pas grave… » avec son regard.
Qu’est-ce que je faisais mal ? Sur ce point, elle n’a jamais répondu franchement. Elle me disait que ça ne venait pas de moi, que se faire bouffer la chatte ne l’intéressait tout simplement pas. Bien sûr, je pouvais toujours lui donner un petit coup de langue si ça me faisait plaisir, mais pas trop longtemps parce que, bon, fallait pas pousser quand même.
Je me souviens avoir lu un tas de guides pratiques à cette époque. Du pas sérieux « Devenez un dieu au pieu » à l’horrible « Femmes, mode d’emploi » d’un sinistre psychiatre misogyne, en passant par l’incontournable « Le cunnilingus pour les gros manches ». Quelle misère… Quelle belle arnaque, surtout ! Ah, j’en ai appris, des choses : « Il suffit d’être à l’écoute de sa partenaire… chaque femme est différente… il n’y a pas de solution miracle… démerde-toi… etc. ». Merci bien, sympa.
Alors j’ai pioché des conseils techniques sur Internet. Là encore, mauvaise idée. J’ai expérimenté tout ce que j’ai pu trouver sur des forums pourtant sérieux… ils en avaient l’air, en tout cas. J’ai modulé les effets, l’intensité, le rythme… J’ai essayé les grosses léchouilles, les petits asticotages, et même le masticage ! J’ai testé avec et sans la barbe. Avec et sans les doigts. Avec un glaçon dans la bouche. Mais ça ne faisait ...
... aucune différence : à croire que le mieux, c’était sans la langue.
Quelquefois pourtant, je réussissais à surprendre Laura. Elle me disait : « Ah, c’est bon, ça. » Alors, tout fier, je recommençais la petite nouveauté réussie ! Mais à force de la refaire, ma petite trouvaille était de moins en moins formidable, et je finissais par saouler Laura ; il fallait que je change de disque, que j’aie de l’imagination…
Un soir, je me suis demandé si ce n’était pas la durée de la prestation qui posait problème, à défaut du contenu. J’ai proposé à Laura de m’appliquer et d’y passer la nuit s’il le fallait. En chic fille, elle a accepté de ne pas m’interrompre dans ma tentative.
J’ai tenu une heure. Une heure entière ! De son côté, Laura avait trouvé ça « agréable, si si, je t’assure ». Elle était détendue « comme après un bon massage » ; je la soupçonne même de s’être endormie un moment.
Je n’ai pas cherché à discuter. De toute façon, ma langue était tout engourdie et ma mâchoire douloureuse. Je me suis couché, dégoûté.
Peu à peu, j’ai renoncé à lui croquer le cœur fendu.
Et puis Laura m’a plaqué.
La fille d’après – oh, là là, oui –, c’était une erreur de fin de soirée. Et c’était également une erreur de vouloir lui sucer le bonbon. Même à ce niveau-là, ça n’a pas collé. Les goûts et les couleurs… Les odeurs, aussi.
Ensuite j’ai rencontré Camille, mais ce n’est pas avec lui que je me suis amélioré en cunnilingus. Passons.
Il y a eu Aurélie. Ça n’a pas duré non ...