1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... cornichon (et le cornichon de cet enthousiaste en même temps) : j’ai opté finalement pour ce filet rouge foncé à petites mailles, dans lequel on devine mes seins (surtout le bout des seins d’ailleurs que l’on fait plus que deviner), et mon triangle pubien ; à l’arrière, je ne savais pas trop si l’on devinait de la même façon mes fesses, je n’arrivais pas à me mettre convenablement devant le miroir. Ce filet m’arrivait à peu près à hauteur des épaules (sous un chemisier donc, pas moyen d’avoir une vue plongeante en l’absence de décolleté). En plus, il avait des boutons un peu partout et surtout aux trois endroits les plus anatomiquement caractéristiques des femmes : autour de ma poitrine, autour de mon cul et de mon sexe. Quant aux jambes, elles n’étaient pas concernées par ce sous-vêtement puisqu’il s’arrêtait de fait au ras du cul.
    
    Le temps vite de surfiler mon pantalon bouffant, mon chemisier fuchsia que je me suis empressée d’attacher jusqu’au cou, de mettre les chaussures à talon que je m’étais sentie un peu obligée d’acheter pour la circonstance (je n’allais quand même pas me mettre en baskets avec une tenue pareille), de ranger les vêtements du jour dans les armoires et les tiroirs, de nettoyer rapidement la salle de bain, et c’est une chambre appropriée à l’usage tant attendu qui s’est offerte à mes yeux. J’étais maintenant impatiente de le voir arriver et prête à lui assener la première surprise de la soirée qui allait, j’en suis sûr, lui donner l’occasion de ...
    ... me prouver qu’il avait vraiment envie de moi. Plus que quelques minutes d’attente…
    
    * * *
    
    Cela n’a pas manqué évidemment : après un quart d’heure pile, j’ai entendu frapper à la porte. Comme quoi quand on veut, on peut être toujours à l’heure. Il faut juste la motivation !
    
    Je me suis approchée de la porte, l’ai ouverte et ai découvert un Jean-Philippe qui m’a vraiment impressionné : non seulement il avait la cravate demandée, mais il avait aussi fait un réel effort d’apparence : j’ai même pensé qu’il était allé chez le coiffeur pendant la demi-heure d’attente mais il est probable qu’en fait il se soit tout simplement peigné, ce qui n’avait pas été vraiment le cas jusqu’ici. En tout cas, le costume qu’il avait sur lui provenait probablement d’un achat fait à Londres et, il faut le reconnaître, il était très chic. En plus, cerise sur le gâteau, il avait même pensé à m’offrir des fleurs ! Oh ! qu’il était chou ! Pas un gros bouquet, non, non, mais ce genre de petit bouquet qu’on est toujours contente de pouvoir reprendre avec soi.
    
    Malheureusement, même si je l’ai félicité pour cette gentille attention et que je lui ai pris le bouquet avec un grand sourire, j’ai dû jouer mon rôle jusqu’au bout et lui faisant le reproche que je me préparais à faire.
    
    D’abord mettre la distance nécessaire en recourant au vouvoiement :
    
    — Très cher, je suis très honorée par ce joli bouquet, mais je constate que déjà vous n’avez pas satisfait à mes premières demandes.
    — Ah !, me ...
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