1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... lingeries tellement fines qu’on voit au travers (des à peine translucides aux quasi-transparentes).
    
    Un pas plus loin, il y a ces sous-vêtements où l’on a très scrupuleusement enlevé des morceaux et qui mettent en évidence les parties les plus intimes de ton corps : tu as donc le choix entre la lingerie où tes seins sont exposés (et d’autant mieux exposés que le tissu alentour est sombre), celle où ce sont tes fesses qui sont exposées, enfin, celle où c’est tout ton entrejambe qui est libéré : en d’autres mots, tu écartes les jambes et la lingerie qui semblait te recouvrir entièrement laisse apparaître ce qui fait le délice du regard du mec avec qui tu partages ton intimité ; bien entendu, il y a aussi une combinaison de ces possibilités : soit les seins et l’entrejambe, soit les seins et les fesses, etc. Il y a aussi ceux qui sont conçus avec des boutons et des tirettes, juste pour les faire languir jusqu’à ce que leur langue pendent par terre ! Je te passe ceux qui sont en cuir et qui te transforment les seins en obus.
    
    Enfin, comble de l’absurde : il y a les vêtements qui n’en sont pas (ou plus) : tu as d’abord ce qu’on appelle à Londres les « fishnets », c’est-à-dire une sorte de filet que tu enfiles comme un vêtement mais qui laisse tout voir au travers des mailles (des plus serrées au plus larges), de sorte que tu te retrouves en même temps habillée et déshabillée, à la fois couverte d’un tissu apparemment protecteur mais en même temps livrée à la concupiscence ...
    ... d’un regard pénétrant.
    
    Enfin, une catégorie encore plus loin, tu trouves le filet de cordes (je n’ai pas trouvé le nom exact) : au lieu d’un filet, c’est un assemblage de quelques cordes qui entourent juste tes fesses, tes seins et les mettent merveilleusement en valeur.
    
    Tous ces vêtements peuvent bien entendu être de différentes couleurs, de différentes matières, ils peuvent combiner aussi plusieurs modèles : des filets avec des trous là où c’est souhaitable ; on en trouve également adapté aux hommes (je te laisse deviner où se trouve le trou le plus courant), bref, on peut vraiment dire ici que l’imagination est au pouvoir. Finalement, je suis sortie avec quatre de ces ensembles, tout en sachant que je n’en aurais plus que probablement besoin que d’un seul, éventuellement de deux.
    
    Tout cela m’avait pris quasiment mes deux heures (quelle patience elle a eu la vendeuse, qui a dû probablement me trouver très ingénue en cette matière vestimentaire spécifique !) et c’est en arrivant près de la station de métro que je me suis aperçue qu’il manquait quelque chose à la bonne réussite de ma soirée : des préservatifs ! Je pouvais bien entendu compter sur Jean-Philippe mais peut-on jamais être sûre de cela avec les hommes : ce ne sont pas eux qui subissent généralement les conséquences d’un tel oubli. Il me fallut donc retourner — seule ! — dans un peep-show (à Londres on ne trouve pas facilement des pharmacies), adresser la parole au vendeur et lui demande sans rougir des « ...
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