1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... répondit-il, j’ai oublié quelque chose ?
    — Oui, ce que nous avions prévu pour l’ouverture de notre petit pub.
    
    Quand un homme est con, il est con : il a ouvert la bouche et s’est contenté de me dire :
    
    — Putain, (mot très mal placé qui, soit dit en passant, cassait un peu l’image du parfait gentleman qu’il venait d’essayer de tenir au moment où il est entré dans ma chambre) Putain, j’ai complètement oublié.
    — À quoi pensiez-vous donc qui fût plus important que l’ouverture de notre petit débit ?
    
    Il a voulu alors sortir de son rôle d’honnête homme en essayant de me répondre mais je l’ai précédé en exigeant qu’il répare de suite cet oubli, ce qu’il fit bien entendu sur-le-champ – et en courant qui plus est.
    
    * * *
    
    Il est arrivé trois minutes après.
    
    Les bières étaient effectivement dans sa main, ainsi que les gobelets en plastique et, anticipation remarquable de sa part, un décapsuleur.
    
    Bien entendu, je l’ai remercié mais aussitôt, lui ai à nouveau fait remarquer qu’il avait oublié quelque chose. Là, il est tombé des nues et, après un instant, m’a fait remarquer qu’il ne voyait vraiment pas de quoi je voulais parler.
    
    Tu penses bien que je n’ai pas voulu lui répondre immédiatement : faire mariner les hommes dans leur jus, au moment où ils veulent absolument que les choses avancent aussi vite que possible, c’est d’une jouissance ! Il a eu beau chercher, il n’a bien entendu pas trouvé et après trois ou quatre minutes de jeu du chat et de la souris, je lui ai ...
    ... quand même rappelé les termes de notre accord, qu’il ne devait pas oublier « les petites choses nécessaires à l’ouverture de notre petit pub et de nos petits préliminaires. »
    
    Incompréhension totale de sa part.
    
    — Mais j’ai apporté ce que tu as demandé.
    — D’abord on dit ce que « vous » avez demandé ; ensuite, vous n’avez apporté que les bières et les gobelets et pas le reste.
    
    Incompréhension encore et encore :
    
    — Le reste, quel reste ?
    — Ce que vous avez acheté dans le sex-shop après que je suis partie tout à l’heure !
    
    Trois secondes fatales de silence me font comprendre qu’il va me mentir, une quatrième encore passe, puis le convenu :
    
    — Mais je n’ai rien acheté.
    — Dommage, on risque alors de devoir stopper ici.
    
    L’alerte est sérieuse, il comprend que tout cela risque de s’arrêter s’il me ment une seconde fois.
    
    — D’accord, je reviens avec, mais laisse-moi le temps d’aller les chercher. (Il m’énervait avec ses tutoiements !)
    — J’ai tout mon temps, je vous l’ai dit. Prenez vos aises, et n’oubliez rien cette fois.
    
    Et sur ce, il a refait marche arrière, est sorti de ma chambre (en oubliant au passage de me dire un petit mot gentil) et en a été quitte à nouveau pour redescendre les deux étages qui le séparait de ma chambre.
    
    * * *
    
    Cette fois, il a pris un tout petit peu plus de temps, dix minutes peut-être. J’ignorais ce qu’il avait bien pu faire mais enfin, après tout, ai-je pensé, il avait peut-être dû rassembler dans un seul paquet tout ce qui a ...
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