Pensées pour moi-même (2)
Datte: 18/03/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
Oral
journal,
Auteur: camilleM, Source: Revebebe
... testicules, ce sont de parfaits synonymes.
J’ai en tout cas moins de souci avec ce qui nous fait femme : un vagin, un con, une chatte ; des nichons, des roberts, des seins, de la poitrine, cela ne me pose aucune difficulté. Quant au cul, le mot en lui-même sonne tellement bien que je ne vois aucune raison de le remplacer par celui de derrière (fesses par contre me satisfait aussi très bien). Mais rien à faire, une queue est avant tout une queue, avant d’être une verge, un phallus ou tout autre mot : si j’en emploie un autre, c’est pour éviter un peu la monotonie d’un mot qui reviendrait sans cesse. Ce petit souci littéraire aplani, je reviens à la suite de mon récit.
Première chose à faire : passer sous la douche, en évitant bien entendu soigneusement de me toucher là où c’est encore et toujours trop sensible. Ensuite, m’essuyer, me mettre du parfum (toujours celui que j’ai emporté sans savoir…), accentuer mon regard en appliquant le mascara, lui donner envie de goûter mes lèvres en y apposant le rouge qui les fait toujours craquer dans ces moments-là, ne pas oublier les boucles d’oreilles que l’on venait juste de m’offrir.
Comme tout cela avait été vite, me suis-je alors dit, en me rappelant la résolution d’il y à peine deux ou trois jours et en remerciant le destin de l’avoir jusqu’ici si bien exhaussée. Puis je suis revenue dans ma chambre (qui, outre ma salle de bains, est, 70 livres sterling oblige, la seule pièce de mon appartement).
Le sachet contenant mes ...
... nouveaux vêtements était là, par terre. J’y ai pris ceux-ci les uns après les autres, me demandant lequel était finalement le plus adéquat pour ce qui se préparait quand, subitement, on a frappé à la porte.
Non, pas d’imprévu ! Cela faisait maintenant trois fois vingt-quatre heures que j’attends le moment présent : Dieux du destin, ayez un peu d’indulgence, s’il vous plaît !
L’oreille à la porte, je n’entendais plus personne quand tout à coup on a de nouveau frappé. Là, il fallait bien répondre.
— Qui est là ?
— C’est moi, Jean-Philippe ! ouvre, s’il te plaît.
Plutôt pressant le partenaire, me suis-je alors dit.
— On avait dit une demi-heure.
— Justement, ça fait une demi-heure !
C’est pas possible, j’ai perdu la notion du temps ou quoi ? Je suis allée examiner ce qu’il en était et, effectivement, il était l’heure d’ouvrir le bal. Mais je n’allais quand même pas lui ouvrir la porte totalement à poil et en lui disant : installe-toi dans le salon, je ne suis pas encore totalement prête ! Sûr alors que je serais passée à la casserole en version cocotte-minute. Rien d’autre à faire que de lui sortir la traditionnelle et bien féminine phrase :
— Tu sais je ne suis pas encore totalement prête ; tu reviens dans un petit quart d’heure ?
Il n’a pas râlé et il a dû se dire que cela faisait partie du jeu de la séduction.
Il n’empêche que je devais mettre le turbo : plus trop le temps de choisir longuement le sous-vêtement qui soulèvera l’enthousiasme de ce ...