Pensées pour moi-même (2)
Datte: 18/03/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
Oral
journal,
Auteur: camilleM, Source: Revebebe
... de façon à ce qu’il résiste même aux vents les plus violents et alors qu’il pensait qu’il allait enfin être récompensé de sa patience (ça devait être au moins la trentième fois qu’il se repassait ce mot « enfin » dans la tête, je pense !), je lui ai demandé encore quelques minutes de délai :
— Non, laisse-moi t’offrir une toute dernière surprise et après tu pourras me prendre comme tu voudras.
Il n’a rien dit (ou alors j’étais vraiment trop tendue pour l’avoir entendu), mais en tout cas il m’a laissée docilement faire quand je lui ai fait croiser les mains derrière ses fesses, n’a rien répliqué quand je lui ai dit de ne pas les bouger avant mon signal, m’a laissée me reculer et me rapprocher de la table de nuit où j’ai été cherché ce qui était devenu indispensable à la bonne poursuite de ce voyage au bout de la nuit.
Imagine-toi la scène : Moi de mon côté, je voyais un homme soumis à mes caprices les mains derrière les fesses, totalement nu et qui poussait un peu en avant son appareil génital (probablement de façon inconsciente d’ailleurs), homme passablement excité, avec une queue qui faisait des à-coups (oui, Jack sautait d’impatience, ou alors Jean-Philippe jouait sur ses muscles autour du sexe pour s’amuser de son corps, à moins que ce soit les deux) ; de son côté, lui, il voyait une femme aux formes généreuses certes, mais toujours dans son emballage d’origine (et ce n’était pas le malheureux bouton que j’avais enlevé qui y changeait finalement grand-chose), ...
... une femme passionnée, et qui lui apparaissait en plus, je n’en avais aucun doute, aussi excitée que lui.
C’était un peu comme si nous étions retournés à notre pub improvisé comme tout à l’heure mais cette fois, nous n’en étions vraiment plus à rester debout sans bouger devant la table (table au demeurant sur laquelle les deux revues pornos de tout à l’heure n’avaient strictement plus aucun intérêt pour celui qui les avait achetées).
* * *
Je parie que tu vas me demander ce que j’ai bien pu aller chercher dans mon tiroir. Allez, devine : un sextoy ? Non, d’abord je n’en ai jamais eu et en plus, je t’ai dit que j’étais partie en Angleterre avec le moins de bagages possible et que j’avais eu un peu de mal à retourner seule dans le sex-shop tout à l’heure. Un truc sado-maso alors ? Mais non !
Allez quoi ! Réfléchis une seconde : qu’est-ce que tu penses que j’allais faire maintenant ? Eh bien voilà, tu as compris : enlever ce qui m’empêchait d’être à moyen terme dans la même situation que Jean-Philippe, autrement dit me débarrasser de ces vêtements qui étaient maintenant de plus en plus déplacés. C’est bien.
Question suivante : de quoi a-t-on besoin pour faire un effeuillage ou, plutôt, à quoi associe-t-on normalement un effeuillage ? Tu l’as dit : à de la musique, bien sûr. Mais il était dix heures du soir (enfin, au point où j’en étais, j’ai estimé qu’il devait en être ainsi), nous étions dans un hôtel qui servait d’habitude à des étudiants pour y trouver les ...