Pensées pour moi-même (2)
Datte: 18/03/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
Oral
journal,
Auteur: camilleM, Source: Revebebe
... ici que je me suis dit que les hommes ne pouvaient jamais s’empêcher à un moment où l’autre de nous sortir leurs salades, encore et toujours cette stupide vantardise typiquement masculine).
* * *
Ceci dit, les mots qu’utilisaient Jean-Philippe avaient une fâcheuse tendance à devenir de plus en plus franchement pornographiques à mesure que les relations de confiance se fortifiaient entre Jack et moi.
Là, je sens que tu vas me dire que franchement je déconne à plein tube : c’est vrai quoi : Je suis à genoux, aux pieds d’un homme que je viens d’aguicher pendant des heures, à lui démontrer (et comment !) qu’il a eu raison d’attendre pour obtenir cette vision en haute définition, je lui titille les parties les plus sensibles du corps, et je lui en voudrais d’être porté à la vulgarité ! Mais, je n’en pouvais vraiment rien : ces mots qui ne me blessaient pas encore à ce moment précis, je sentais confusément qu’ils allaient devenir indésirables lorsque le temps de parole dédié aux épisodes héroïques des temps passés serait clôturé et qu’on en viendrait à des considérations beaucoup plus présentes.
Et pourtant, en même temps, je sentais confusément que pour Jean-Philippe, ces mots, avec toutes leurs connotations sexuelles, avec surtout tout ce à quoi ils s’associaient dans l’imaginaire masculin, il lui serait difficile de les réprimer au moment de l’assaut final.
Comment ai-je pu résoudre si facilement le problème ? C’est ce que je suis encore à me demander. Malgré les ...
... conditions hors normes, mon cerveau produisit néanmoins à un moment indéterminé une de ces petites perles d’inspiration pratique, dont l’évidence m’étonne encore aujourd’hui.
— Et moi, tu me trouves comment ? lui-ai-je enfin demandé, avant qu’il ne m’explique l’endroit insolite où il avait partagé un dernier instant avec Angela, la dernière des huit.
— Je ne sais pas : jusqu’à présent, tu ne m’as pas vraiment encore laisser voir. Laisse-moi te caresser, c’est maintenant mon tour de te donner du plaisir.
Et, avant qu’il n’ait pu tendre les mains, je lui ai appliqué, une toute dernière fois ma bouche gloutonne autour de sa queue – c’était aussi la toute dernière fois pour moi aussi d’ailleurs, me suis-je dit –, en prenant bien soin cette fois d’y appliquer autant que possible mes lèvres afin de le masturber aussi honorablement que l’aurait fait ma main. Cette fois, ce fut tout son corps qui se rigidifia, preuve de la réussite de ma tentative.
Je me suis alors redressée (non sans avoir préalablement donné un tout petit bisou sur le bout de son gland), et ne voulant pas renoncer à tout ce que j’avais préparé, malgré notre excitation commune, j’ai pris ses mains dans les miennes et, m’approchant de lui pour l’embrasser par petites touches, je lui ai d’abord murmuré dans l’oreille :
— D’abord l’anti-bébé.
Je lui ai pris le préservatif des mains (c’est fou comme il a vite appris à comprendre mes allusions depuis le début de notre relation commune !), le lui ai enfilé ...