1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... languissais de passer au concret. Aussi, tout en m’en rapprochant très progressivement, comme dans un film au ralenti, j’ai levé les yeux vers le visage qui scrutait avec impatience l’avancée du mien, et oubliant (assez volontairement ceci dit…) d’enlever les trois boutons promis, j’ai entamé une procédure d’approche verticale pour être juste au-dessus de la tête de ce sexe tendu déjà au maximum ; et, après avoir prononcé les mots :
    
    — Vas-y, raconte-moi, maintenant.
    
    J’ai abaissé toute ma tête pour sucer du bout des lèvres l’extrémité de ce qui frétillait littéralement d’envie de se faire gober.
    
    * * *
    
    Chère Alice, je ne sais si tu fais partie de cette majorité de femmes qui ne peuvent pas comprendre comment on peut éprouver du plaisir à introduire dans sa bouche le pénis d’un homme, même si c’est celui de son amant, et même si on sait que cela lui fait le plus grand plaisir (parfois même un plaisir plus intense que la pénétration dans le corps d’une femme, enfin, je veux dire par un autre côté que la bouche). Bon, je ne veux juger personne, on a chacune son opinion sur le sujet, ses sensibilités, et je veux bien comprendre que ça en dégoûte plus d’une. Après tout, c’est quand même par ce chemin que les hommes pissent, cela sent l’urine ou la transpiration en cas d’hygiène douteuse, c’est quand même aussi du sexe, avec tout ce que ce mot comporte de dégradant et d’immoral quand il est employé dans le discours bien-pensant.
    
    Il faut aussi convenir que les hommes ...
    ... ne font rien pour nous encourager à les satisfaire (et si des hommes lisent ceci, qu’ils en tirent au moins les leçons qui s’imposent pour avoir encore une chance d’en bénéficier) : ils ne peuvent s’empêcher, une fois qu’ils ont obtenu ce qui est quand même un satané privilège, et alors que nous nous humilions déjà en nous mettant à genoux à leurs pieds, de nous lancer à la tête des expressions du style « oui, c’est ça, pompe-moi le dard » ou encore le très cliché « suce-moi la bite. »
    
    (Un jour, Nicolas m’avait demandé :
    
    — Dis-moi que tu veux me sucer la queue même si tu ne le feras pas, eh bien, il en a été pour ses frais).
    
    Ils ne peuvent pas s’empêcher de te le demander à chaque fois que tu couches avec, comme si c’était un droit acquis (c’est quand même nous qui décidons, à la fin !), ou de se branler littéralement dans notre bouche (au passage, en se faisant mal lorsqu’ils nous accrochent les dents, beau retour des choses) ce qui est plutôt désagréable ; ou bien, dans le pire des cas, de t’éjaculer leur sperme, ce qui est terriblement dégueulasse.
    
    Avant d’en arriver là, je comprends très bien que nombre de femmes mettent immédiatement le frein à ce qui, un jour ou l’autre, risque de devenir franchement dégradant pour elles. Tout ça, je le répète, je le comprends très bien. Maintenant, rien n’empêche d’éduquer les hommes à éviter ces maladresses : ils y ont tout intérêt puisque finalement à défaut ils deviennent les victimes d’eux-mêmes.
    
    * * *
    
    Mais pour la ...
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