1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... Jean-Philippe qui de toute évidence a du mal – et c’était là tout à son honneur – à dévoiler les secrets de sa vie intime avec d’autres femmes à celle qui le questionnait en ce moment précis — et de façon plutôt indiscrète — sur ses vies antérieures.
    
    — Je préfère ne pas y répondre. Puis-je sortir mon Joker ?
    
    Tout à son honneur, comme je l’ai dit, mais j’avais vraiment envie de le savoir :
    
    — Et si je défais le bouton suivant de mon chemisier, je peux quand même savoir ? lui ai-je demandé en donnant simultanément une expression qui ne laisse pas de doute sur mon intention de savoir quel qu’en soit le prix.
    
    Il a examiné la chose quatre secondes puis m’a quelque peu décontenancée en disant :
    
    — Cela dépend d’abord si tu as mis un soutien-gorge ou pas ? Si tu n’en as pas, j’accepte de répondre si tu enlèves trois boutons. Sinon, c’est tout le chemisier.
    
    * * *
    
    Là, j’ai bien dû me dire à moi-même que j’avais commis une erreur en lui donnant une occasion de demander une chose à laquelle je ne pourrais que difficilement me refuser sous peine de ne pas paraître aussi curieuse que je le prétendais. Mais après tout, sous mon chemisier, même s’il n’y avait pas de soutien-gorge, il y avait quand même quelque chose et, arrangement pour arrangement, je me suis dit qu’après tout, connaître les détails de la vie sexuelle d’un homme, ce n’était pas une occasion donnée à toutes les femmes : même quand ils sont mariés, les hommes ont tendance à gommer tout ce qui pourrait ...
    ... leur porter ombrage ou qui seraient de nature à les présenter comme des êtres pervers aux yeux de leurs épouses (preuve en est que souvent même ils ont plutôt du mal à « avouer » qu’il consulte discrètement les sites spécialisés).
    
    — D’accord, ai-je dit, mais tu dois me promettre de vraiment tout me dire.
    
    Cela ne l’enchantait guère, je le voyais bien à Jack qui était en train de nous faire une syncope.
    
    — Écoute, voilà ce que je te propose : non seulement je vais enlever mes trois boutons, mais en plus, je vais te donner l’occasion de pouvoir me raconter l’histoire sans que tu sois obligé de me regarder dans les yeux ; comme ça, tu ne te sentiras pas jugé par moi.
    
    Rien à faire, il tenait à sa vie privée (à défaut de tenir à son intimité sexuelle immédiate). Alors, j’ai tenté le tout pour le tout :
    
    — Tu préfères pour cela que je te bande les yeux ou que je braque mon regard sur ta grosse queue ?
    
    Jack a bien entendu compris avant lui, il est sorti de son évanouissement et m’a tendu à l’avance un regard bienveillant. Et sans attendre, je me suis accroupie une seconde fois devant lui, l’ai redressé délicatement avec deux de mes doigts, tout en le regardant bien fixement, comme je l’avais annoncé.
    
    Ceci dit, ce n’était pas seulement dans l’intention de connaître les péripéties sexuelles antérieures de cette queue qui n’attendait maintenant plus qu’une chose et que je m’apprêtais à l’embrasser : cela faisait maintenant aussi trop longtemps que moi aussi je me ...
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