Putain de Vuitton !
Datte: 16/03/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
prost,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
fsodo,
occasion,
Auteur: Maldoror, Source: Revebebe
... ses fesses rebondies.
Je ramassai alors le string et m’affalai dans le divan rouge. Bus une gorgée de whisky pour tenter de reprendre mes esprits, en vain. Mû par une nouvelle excitation, celle de sentir le cul de Pénélope dans ma paume, je saisis à nouveau ma queue et me branlai vigoureusement pour décharger très vite dans la lingerie que je m’empressai de fourrer dans ma poche. J’allumai enfin une cigarette et rangeai ma queue flasque et molle dans mon pantalon. Je n’avais pas baisé depuis des années, mais ça avait valu le coup d’attendre…
Pénélope ne tarda pas à revenir, affublée de la même tenue, sa fine toison en lumière et la peau débarrassée de ma semence. Elle s’approcha de la table basse, grilla une cigarette, le regard noir. Les multiples sourires qu’elle m’avait offerts durant la course s’étaient définitivement estompés.
— Vous êtes encore là ? cracha-t-elle en me jetant sa haine au visage, l’œil sombre. Vous m’avez sautée, vous vous êtes payé en nature… Alors qu’est-ce que vous foutez ici ???
Sans un mot, je me levai et la saluai avant de rejoindre l’entrée.
— Eh oui, je suis une pute, une sale putain ! grogna-t-elle en me jetant un dernier regard.
Et comme je me retournai, affichant la déception sur mon visage, elle s’empara d’un escarpin qu’elle s’empressa de jeter dans ma direction.
— Barrez-vous !
Je descendis les escaliers en silence, abasourdi, la main crispée sur le string dans ma poche. Je ne savais pas trop quoi penser de ce ...
... départ précipité. Après tout, n’était-ce pas elle qui avait raison ? C’était une pute, elle m’avait donné ce que je voulais et, à partir de là, je n’avais plus aucune raison de rester.
Arrivé en bas, je déployai le morceau d’étoffe pour le respirer encore une fois avant de plonger dans la nuit. L’odeur de mon sperme se mêlait maintenant au doux parfum que j’avais longuement humé quand je l’avais léchée.
Le hall de l’entrée.
Je poussai le battant de la porte en chêne lorsque je perçus un énorme fracassement au dehors. Un bruit de tôle froissée, défoncée, accompagné d’éclats de verre.
Je surgis immédiatement dans la rue et manquai m’évanouir. Le corps de Pénélope, lardé de coupures de verres, gisait encastré dans le toit de mon taxi dans une position difforme. Un long hurlement cogna à l’intérieur de mon crâne sans qu’aucun son ne s’échappe de ma bouche.
Je m’approchai en prenant soin d’éviter les flaques de verre qui jonchaient l’asphalte, presque sur mes gardes, comme si cette vision cauchemardesque allait m’agripper à la gorge. Sa tête perlait le long de la vitre côté conducteur, la nuque brisée et un filet de sang sur les lèvres. Son bras pendait dans le vide, laissant sa main choir sur le sol comme un animal blessé, sans défense. Ses larges yeux verts me fixaient, accusateurs, de quoi me hanter jusqu’à la fin de mes jours.
Impossible.
Je ne pourrai survivre à ça.
Alors je m’empressai de vomir sur le bitume et me hâtai d’ouvrir la portière côté passager. ...