Blandine, l'innocence bafouée
Datte: 10/03/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Humour
Inceste / Tabou
Auteur: scribouillard, Source: xHamster
... ce, en ma présence. Bien-sûr, il n’était pas question de trahir notre ami.
La nuit suivante, Karine et Blandine se sont dévêtues au clair de lune afin de s’enlacer sur la pierre tombale toute neuve. Certes, le marbre était froid, mais elles avaient le corps brûlant. Non loin de là, un autre couple, celui-là hétérosexuel, s’adonnait aussi aux luxures macabres. Le garçon m’a demandé une capote, et comme j’en gardais toujours sur moi en cas d’heureuse rencontre, je lui en ai donné une. Je me suis assis sur le rebord d’une tombe et je regardais ce double spectacle magnifiquement érotique. Les deux femmes se positionnaient de manière à ce que je puisse bien voir chaque détail de leur étreinte, seins contre seins, chatte contre chatte, tout en douceur, en sensualité.
Je n’avais pas vu Pierre arriver ; il s’est assis à côté de moi, et comme à son habitude, il s’est roulé une cigarette de tabac brun. Je n’ai même pas eu peur. Il a toujours fait partie de ma vie. Il était vêtu d’une aube blanche, avec l’étole verte des dimanches ordinaires.
— Elle sont belles, hein, a-t-il simplement dit ?
— Adorables.
— C’est dommage que je ne puisse plus de branler, parce que le spectacle est joli.
— Pourquoi tu ne peux pas ? Parce que tu es mort ?
— Non, parce que je n’ai plus de bite, a-t-il regretté en soulevant le tissu sous lequel il était nu, afin de me montrer la mutilation qui le privait de son membre viril.
Bien-sûr ! Le pénis coupé se trouvait dans le sac de ma ...
... femme. Je suis allé le chercher. Il se l’est vissé sous le pubis, et aussitôt, il a bandé comme avant. On s’est masturbés ensemble, inspirés par nos deux déesses du sexe lesbien.
— Merci ! T’es un frère.
— Il fait bon, dans le pandémonium ?
— Y’a pas d’enfer, tout ça, c’est des bobards, je te l’ai déjà dit de mon vivant. Dans l’au-delà, tout mal est effacé, et pourtant certains et certaines ont des choses à se faire pardonner, a-t-il dit en fixant Karine. Bah, qu’importe, la page est tournée. Par contre, j’ai pu caresser la Vierge Marie, Jeanne d’Arc, Olympe de Gouges et même Messaline. C’était bien, mais avec un zguègue, cela aurait encore mieux. Je ne vais d’ailleurs pas m’attarder. J’ai rendez-vous tout-à-l ’heure avec Mata Hari. Je finis ma clope et ma branlette, et je retourne sous terre. Heureux de t‘avoir revu.
— Moi aussi. Salut, Pierre, et à un de ces jours dans l’autre monde.
Quand l’ai refermé ma braguette, Karine m’a demandé :
— Tu parlais avec qui ?
— Avec Pierre.
Elles ont éclaté d’un même rire.
Jour 22
C’était le Jeudi Saint ; nous avons embarqué à bord de notre jet privé, direction : les Philippines, où nous avions prévu d’assister, comme chaque année, à une crucifixion rituelle. Il s’agissait une coutume de ce pays chrétien où les fidèles se laissaient crucifier avec de vrais clous sous les regards admiratifs de leurs coreligionnaires, le jour du Vendredi Saint. Pendant le voyage qui durait vingt heures, nous avons raconté en détail ...