Le récit de Maricke
Datte: 04/03/2020,
Catégories:
prost,
hdomine,
chantage,
portrait,
amourdram,
tarifé,
Auteur: Lionévitch, Source: Revebebe
... radieuse. Notre nouvel ami la tenait serrée par la taille, et elle était gaie comme elle ne l’avait plus été depuis si longtemps.
Nous reprîmes notre route après un déjeuner de roi. La fin du voyage fut très joyeuse, ma mère ne cessait de rire des blagues de notre bienfaiteur, celui-ci lui posait parfois un polisson bisou dans le cou. Nous étions enchantés de la sentir heureuse, de la voir retrouver son entrain. Nous avons fait une nouvelle halte dans un village où, là encore, il paraissait être bien connu. Et le soir, maman est redescendue après nous avoir embrassés. Et, comme la veille, ils sont arrivés bras dessus, bras dessous et encore plus tard que la veille.
Nous avons même mangé avant de repartir et la dernière partie du voyage fut aussi plaisante que la première. Il était tout de même bien tard quand nous sommes arrivés dans un petit village que j’appris plus tard être dans la campagne normande. Il nous dit qu’il allait voir les bons amis qui pourraient sans doute nous héberger pour la nuit. J’avais un peu peur qu’il ne puisse nous faire accepter de ces amis, chez qui nous arrivions à cinq et sans prévenir.
Il revint toutefois très souriant quelques instants plus tard et nous dit de le suivre. Nous pourrions habiter ici quelque temps, le temps qu’il arrange les affaires de maman et qu’il prenne ses dispositions pour notre installation chez lui. Cela ne pourrait pas durer plus de quelques jours et nous serions logés et nourris chez ces gens contre un peu de ...
... travail domestique. Nous l’avons suivi et nous voilà arrivés dans une grande maison. Maman se confondit en excuses d’arriver chez elle si tard et remerciait de sa grande gentillesse de nous héberger.
— Les amis de Lucien sont toujours les bienvenus par ici !
La maîtresse nous accueillit avec de grandes embrassades, et nous conduisit à une soupente pour y déposer nos affaires. Lucien nous attendait dans la salle commune et, après nous avoir embrassés tous, il dit à ma mère qu’il reviendrait bientôt, le lendemain ou le suivant. Et qu’il ne reviendrait pas les mains vides. Il lui aurait sans doute déniché un bon emploi, car il était sûr qu’un de ses amis saurait lui proposer le poste de confiance qu’elle méritait.
Le lendemain soir, il était là, fidèle ami.
— J’ai trouvé une bonne place pour toi et bien payée ! Nous sommes attendus dès ce soir et il nous faut partir bien vite !
— Merci Lucien ! Je suis si heureuse !
Elle lui sauta au cou et l’embrassa.
— Les enfants, allez chercher nos bagages !
— Tu ne pourras pas prendre tes enfants aujourd’hui, mais nous reviendrons les chercher, dès que « notre petit nid » sera prêt !
— Tout de même, c’est bien rapide ! J’aurais aimé trouver une solution pour les garder avec moi ! Enfin ! Puisqu’il faut y aller, partons vite ! Madame, je vous remercie beaucoup pour votre accueil ! Mais je suis gênée d’avoir encore à vous confier mes petits pour quelques jours.
— Ne vous inquiétez pas, ils seront bien ici ! Cela ne nous ...