Le récit de Maricke
Datte: 04/03/2020,
Catégories:
prost,
hdomine,
chantage,
portrait,
amourdram,
tarifé,
Auteur: Lionévitch, Source: Revebebe
... beaucoup participer, elle se laissait cependant faire sans broncher. Elle paraissait habituée à subir le mâle. Elle ne semblait pas non plus étonnée de devoir le faire sous le regard de sa collègue, sans doute toutes les filles en passaient-elles par-là. Soudain, maman crut à un esclandre : la patronne était entrée dans la pièce. Mais elle fit semblant de ne rien voir, accomplit ce qu’elle était venue faire et ressortit aussi tranquillement qu’elle était arrivée. Cette grosse femme devait trouver son compte de ne pas avoir à supporter les ardeurs de son libidineux bonhomme de mari.
Puis l’homme se retira et aussitôt la fille descendit de la table et, se courbant vers le membre, le prit en bouche.
— Regarde comme cette jeune fille s’y prend ! Saurais-tu faire aussi bien ?
Elle allait et venait promptement, astiquant l’instrument. Quand l’homme parvint au plaisir, elle le garda entre ses lèvres. Et après qu’il se fut retiré de sa bouche, sans qu’il lui ordonne, elle avala le foutre sans faire de manières.
— Ma petite, je suis très content de toi, sois sûre que je vais t’embaucher dès ton apprentissage terminé ! Retourne vite à ton ouvrage, la grosse Madeleine a sans doute encore besoin de toi !
Dès que la fille fut sortie, il se tourna vers ma mère.
— Ce que tu as vu fait partie du travail que j’exige de toutes les filles fraîches que je recrute et si tu ne l’accepte pas tu devras partir !
— Monsieur ! Je ne suis pas une putain !
— Tu es bien ...
... désobligeante envers ta jeune camarade ! Suis-moi au bureau, je te fais ton compte !
Il sortit après s’être rajusté et maman lui emboîta le pas, accablée.
— Tu vois, ma fille, je crois surtout que tu es bien bête ! Belle comme tu es, les occasions ne t’auraient pas manqué de te faire un joli pécule ! Ici, toutes les employées doublent facilement leurs gages avec les pensionnaires et les visiteurs. La petite, que tu as vue à l’instant, s’est fait, m’a-t-on dit, un bien beau pactole, depuis à peine plus d’un an qu’elle est chez nous.
Elle aimait bien ce métier de relations et elle était désespérée en quittant cette place, qu’elle avait rêvé si convenable. Elle présumait que dans toutes les auberges, le service sexuel faisait obligatoirement partie de la besogne que devaient les serveuses. Elle était accablée de devoir se contenter de se louer comme manœuvre, et ne pouvoir nous nourrir avec le peu qu’elle gagnerait.
Le lendemain, en sortant du bureau d’embauche, elle tomba nez à nez avec un des convives qu’elle avait servi la veille. Il était souriant et lui avait donné un bon pourboire. Il la reconnut et lui demanda comment il se faisait qu’il la retrouve ici. Elle lui raconta sa mise à la porte et l’homme lui dit sans hésiter que ce patron était bien bête de se séparer d’une serveuse aussi gentille. Il était bien mis et lui dit qu’il était démarcheur pour une grosse usine de bonneterie. Il était si aimable qu’ils se mirent à bavarder simplement, faisant connaissance.
Il ...