Les grosses bites
Datte: 03/03/2020,
Catégories:
fh,
couleurs,
grossexe,
noculotte,
odeurs,
pénétratio,
confession,
extraconj,
Auteur: Mamadou, Source: Revebebe
... aussi. Je n’avais pas prévu que Jean-Yves découvrirait mon impasse vestimentaire. J’en pris conscience le jour où son short prit un relief on ne peut plus significatif. Je ne fis pas immédiatement le rapprochement avec ma« nudité théoriquement invisible ». Après tout, je pouvais me méprendre, on disait que j’avais du chien. Nonobstant ma vanité, je compris vite cependant que ce témoignage élogieux honorait ma foufoune mal dissimulée autant que ma plastique ostensible.
Jean-Yves montra de l’embarras, il avait tort mais je ne pus lui dire. Cette manifestation qu’il estimait importune, je la trouvais flatteuse. J’étais sensible à l’hommage, lequel suscita chez moi une exaltation libidineuse que j’eus à cœur de prolonger. Le premier prétexte fit l’affaire ; je continuai à toupiner ici et là dans la cuisine, plus longtemps qu’il n’était nécessaire et plus imprudemment qu’il n’était sage. Faut-il vous faire un dessin ? Je me trémoussai telle une allumeuse avant de le laisser en plan et d’aller me doucher comme j’en avais l’habitude.
Plus tard, je compris que nos relations avaient changé de registre. De mon côté, il n’était plus seulement ce garçon tendre et naïf que j’avais connu et je voyais que lui aussi me portait des regards plus affûtés. Nos rapports furent dès lors plus ambigus, moins sincères. Un désir naissant contaminait nos comportements, le sien, le mien, mais il n’y aurait probablement pas eu de suite si j’avais coupé court tout de suite. Si j’avais su résister ...
... à l’appel du plaisir, si…, si… ; vous connaissez le dicton : « si ma tante en avait deux…»
Pour lui, j’ai snobé mes tenues les moins hasardeuses et canalisé mes choix vers mes jupes les plus affriolantes. J’ai rejoué au jeu équivoque et recommencé tant et plus. Un mois, deux mois, il s’établissait chez moi une accoutumance, une addiction même, Notre rendez-vous m’était devenu indispensable, à tel point que je raccourcis la séance de la piscine pour prolonger celle de la cuisine. Probable qu’il vint un moment où mon hypocrisie ne le trompait plus. Quoi qu’il en soit, il n’entreprit rien, bien que la tension entre nous grimpât de plus en plus, jusqu’à atteindre une intensité presque palpable… Il me souvient qu’en une ou deux occasions, j’ai cru passer à la casserole. Je l’aurais mérité… Mais il y avait Valérie.
Il y avait aussi que nous avions, tous deux, connaissance d’une échéance autrement plus prometteuse. Mon époux prévoyait de s’absenter pour accompagner une vingtaine d’élèves à Abidjan, au terme du deuxième trimestre, dans le cadre d’un échange pédagogique. L’espoir nourrit la patience… Me sachant peureuse, mon conjoint demanda à Jean-Yves de jouer le rôle de gardien pendant son absence. Pour sûr, ça carburait sous nos caboches et chez mon protecteur désigné autant, sinon plus, que chez moi, de cela je suis convaincue.
L’avion de mon époux décolla en fin d’après-midi ; ce jour-là, il n’y eut pas piscine, ni comédie coquine en cuisine. N’empêche que la fièvre ...