Le sport a deux avantages... euh, non, trois !
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
fbi,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
grosseins,
nopéné,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Izomy, Source: Revebebe
... de ma bouche. Chloé continue son massage et me parle de la pluie et du beau temps. Elle est vraiment plus expansive qu’Amélie, la phrase facile et amicale alors qu’Amélie me paraît taiseuse, sérieuse et un peu pince-sans-rire. Par moments, j’ai l’impression qu’elle regarde mon engin, je n’en suis pas sûr, j’ose pas la regarder directement, mais rien que l’idée entretient mon érection de façon quasi constante.
La douleur est partie et le massage touche à sa fin.
— Ça doit aller mieux maintenant, dit-elle en se levant.
À mon grand regret, elle s’apprête à sortir de la pièce. Il faut que je fasse quelque chose ! Et vite ! Je n’ai jamais été aussi proche d’une femme aussi belle, excitante et qui par ailleurs a laissé entendre qu’elle se sustenterait bien de ma personne. Dans ma tête, une bataille aussi intense que brève se livre entre ma timidité et mon envie de sexe, le gagnant : la folie.
— Baisez-moi.
J’ai lâché ça dans un souffle, comme une bouteille qu’on jetterait à la mer, comme un appel au secours. À cette phrase aussi crue et vulgaire qu’inattendue, Chloé se stoppe.
— Pardon ? lâche-t-elle comme une sentence sans se retourner vers moi.
Je commence à paniquer et à me rendre compte de l’énorme connerie que je viens de faire, je sens le sang affluer au visage, j’ai chaud, j’ai la tête qui tourne et la sueur commence à perler sur mon front. Comme pour me rattraper et comme si cela justifiait quoi que ce soit, je poursuis :
— J’ai 21 ans.
Je dis ça ...
... avec un peu trop de fermeté du coup.
— T’as 21 ans, toi ?
Enfin elle se retourne. Étrangement, c’est à cette phrase qu’elle réagit, comme si ce que j’avais dit avant n’avait pas existé.
— T’es sûr ? lâche-t-elle, doutant de moi et à juste titre.
— Enfin, 20, je rectifie sous la pression de son regard… Bon, 19… enfin, bientôt ! Mais je suis majeur, je vous le promets, vous pouvez regarder mes papiers si vous voulez !
Elle est venue se placer debout devant moi les bras croisés sous sa poitrine, ce qui a pour effet de faire remonter ses seins et les rendre encore plus arrogants si c’est possible. Elle me domine de toute sa hauteur, elle me toise sans rien dire comme pour me faire ressortir la vérité par ses yeux, j’ai l’impression que sa respiration accélère. Je ne sais plus où me mettre. Je tente une justification :
— C’est… tout à l’heure… vous avez dit que… enfin, je veux dire… à Amélie…
Pathétique, incapable d’aligner deux mots. Je sens que je vais finir à la porte en deux temps trois mouvements.
— Baisez-moi ? Sérieusement ? Où est-ce que tu as appris à draguer ? finit-elle par dire.
De mon côté, je suis tétanisé, je rassemble le peu de courage qu’il me reste pour bredouiller :
— Je… je suis désolé, je ne voulais pas que vous partiez…
— Ça, c’est mignon ! Plutôt que « baisez-moi »…
– …
La honte n’en finit pas de creuser son trou au fond de mon estomac.
— On n’est pas des bêtes, non ?
– …
— Bien que des fois, je ne te cache pas que ...