Le sport a deux avantages... euh, non, trois !
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
fbi,
fplusag,
jeunes,
inconnu,
grosseins,
nopéné,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Izomy, Source: Revebebe
... détendre le muscle de ma cuisse. À ce moment-là, à moins de trois mètres de moi sur le bord de chemin, j’aperçois un écureuil, je me dis :
— Tiens ! Ils ne s’approchent pas aussi près, d’habitude… C’est à ce moment-là que tout s’enchaîne vite : absorbé par la contemplation du téméraire rongeur et par la musique de mon mp3, je ne fais pas attention à la cycliste qui arrive en face, qui essaye d’éviter l’écureuil et qui me demande expressément de m’écarter.
Alors bon, je rassure tout le monde : l’écureuil va bien.
Par contre dans sa tentative d’éviter ledit animal, la cycliste a perdu le contrôle de son vélo et est venue me percuter par le côté, moi étant dans une position un peu spéciale, une main soutenant l’arbre et l’autre accrochée à ma cheville, je n’ai évidement pas pu me protéger. Je me suis retrouvé projeté à terre par le poids du vélo et de sa propriétaire, me prenant la pédale dans la cuisse, ma tête percutant le sol. Je suis resté ainsi étendu au sol, le vélo sur moi, sans bien savoir ce qui s’était passé exactement.
Toujours par terre, encore un peu abasourdi par le choc, je n’ose pas bouger. Ma cuisse me lance énormément et je crois que ma tête va exploser. J’entends que ça bouge à quelques centimètres de moi :
— Aïe… Zutzutzut ! Saleté d’écureuil !
C’est la cycliste qui se relève en s’époussetant. Elle s’approche de moi pour voir l’étendue des dégâts :
— Monsieur ? Vous m’entendez ? Ça va ?
La voix cristalline de la cycliste laisse ...
... poindre un réel sentiment d’inquiétude quant à mon état de santé. Pas de réaction de ma part, j’essaye de me remettre les idées en place et je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ses questions. Elle enlève le vélo qui est sur moi. Deuxième tentative :
— Monsieur ? Est-ce vous m’entendez ?
J’esquisse un léger mouvement de tête pour prouver que je ne suis pas mort. J’ouvre les yeux et vois le ciel bleu à travers les feuilles des arbres immobiles. Je fais mine de vouloir commencer à me lever.
— N’essayez surtout pas de bouger, je vais vous examiner… je suis docteur.
Un peu de chance dans mon malheur, une doctoresse… C’est déjà ça… j’arrête sur-le-champ l’effort que j’ai entamé et m’immobilise complètement.
Elle se saisit de mon poignet afin de vérifier mon pouls. Ce premier contact physique me remet peu à peu les idées en places. Une femme me touche. Ensuite elle vérifie l’état de mes pupilles, je peux enfin voir son visage en entier. Une femme magnifique me touche. Elle doit avoir dans les trente trente-cinq ans j’imagine, enfin c’est une vieille, quoi. Une femme magnifiquement magnifique me touche. Ses cheveux blonds devaient être tirés en arrière en une parfaite queue de cheval, mais la chute a quelque peu désordonné sa coiffure, UNE, son visage ovale est rougi par l’effort et la peur, mais j’imagine un teint de porcelaine, FEMME, ses traits sont fins et réguliers, MAGNIFIQUE, les pommettes hautes, ME, son nez est légèrement retroussé, sa respiration rapide fait ...