1. Le sport a deux avantages... euh, non, trois !


    Datte: 29/02/2020, Catégories: fh, fbi, fplusag, jeunes, inconnu, grosseins, nopéné, init, Humour prememois, Auteur: Izomy, Source: Revebebe

    J’ai décidé de faire du sport.
    
    Alors oui, je sais, ça fait mal partout, c’est fatigant, mais il le faut.
    
    Le sport a deux avantages : de un, c’est censé me faire une carrure de beau gosse ; et de deux, ça fait un peu baisser la tension sexuelle à laquelle je suis soumis tout le temps.
    
    Non pas que je sois moche, stupide ou quoi que ce soit – enfin, je ne pense pas –, mais je suis pas super grand – carrément petit en fait – et tout maigrichon. Je passe toujours pour plus jeune que je le suis, pas du genre :
    
    — Cool, t’as 40 ans et t’en parais 25 !
    
    Mais plutôt :
    
    — C’est quand tes 15 ans ?
    
    Alors que je vais sur mes 19… Ajoutez à cela une timidité maladive et vous ne tomberez pas de votre chaise si je vous apprends que je n’ai jamais eu la chance d’approcher de trop près la gent féminine et donc que je suis encore puceau.
    
    Si sur la plage cet été je ne veux pas passer pour le gamin mal dans sa peau que je suis, et si je veux paraître un peu plus vieux, j’ai intérêt à me remplumer un peu. Donc, du coup, piscine, tractions, pompes, un peu de levers de poids, enfin tout pour pouvoir me la péter un peu cet été et essayer de ramener une fille pour perdre cette fichue virginité qui me colle à la peau.
    
    Donc : sport !
    
    Aujourd’hui, samedi matin, c’est jogging dans le bois. Avant de partir, j’ai bien fait attention de « faire baisser la tension » sous la douche histoire de ne pas être trop perturbé pendant ma course par les joggeuses et leurs formes qui ...
    ... bougent de partout, qui rendent fou le puceau que je suis. Parce que courir, déjà, c’est pas ce qu’il y a de plus drôle, mais alors courir avec la gaule, c’est carrément pas possible !
    
    Là, ça va, je suis bien concentré sur ma course et sur mon objectif, une bonne paire de baskets, un short un peu court et ringard – mais tellement pratique pour courir –, un tee-shirt sans manches, un petit sac à dos contenant mes effets personnels et la musique à fond dans les oreilles. Il fait super beau et la température n’est tenable qu’à l’ombre des arbres, du coup le bois est bien peuplé ce matin. Tout le monde est venu chercher un peu de fraîcheur dans le bois et a quitté la ville toute proche. Pas mal de joggeurs, de familles qui se baladent à pied ou en vélo, des mecs seuls un peu bizarres les mains dans les poches, de couples qui se bécotent.
    
    Ça doit faire presque une heure maintenant que je cours, je suis en sueur et je ne sens plus mes jambes, je ralentis la foulée et enfin je me mets à marcher tranquillement en respirant à fond. Après avoir bien repris ma respiration, je commence à faire mes étirements, je me contorsionne dans tous les sens pour éviter les courbatures et les crampes. Je sais que mon corps n’est pas habitué à faire autant d’efforts et je ne voudrais pas que demain il me dise « non, je ne bougerai pas ! Tu veux quand même bouger ? D’accord, mais tu vas atrocement souffrir… ».
    
    Appuyé contre un arbre d’une main, de l’autre je ramène mon pied derrière moi afin de ...
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