Marianne
Datte: 29/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
cocus,
profélève,
fsodo,
journal,
Auteur: M&M, Source: Revebebe
... l’autre.
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Trois mois plus tard, point n’était besoin d’être grand clerc pour s’apercevoir que Marianne était tombée amoureuse d’un autre que moi, enfin, en plus de moi. Je ne saurais dire pourquoi je le savais : de subtils changements dans son comportement, peut-être. Elle me parlait plus souvent de son travail, entrant dans des détails techniques trop ardus pour ma culture littéraire. Elle y mettait beaucoup d’enthousiasme. Vu de l’extérieur, elle paraissait de plus en plus amoureuse à mon égard, prenant des initiatives, comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner. Et elle était de plus en plus jolie, rayonnante et moi de plus en plus amoureux !
Puis elle est partie quelques jours à Lyon pour son travail. À son retour, je l’attendais sur le quai de la gare. Et je l’ai vu, lui. Quarante, quarante-cinq ans, grand, athlétique, blond avec des yeux d’acier et un sourire bon enfant qui démentait la dureté du regard. C’était un joueur de basket d’un club de la fac, je le connaissais de vue. À la sortie du wagon, ils semblaient s’ignorer, mais j’ai capté le regard de Marianne. Et j’ai su ! Marianne, en me voyant au bout du quai, a couru dans mes bras. Lui, est passé tout près de nous et n’a pas pu ne pas nous voir. Marianne était un rayon de bonheur. Elle portait un polo rouge orange et une petite jupe, pas vraiment mini, mais qui dévoilait la légèreté de ses jambes nues. On pouvait la prendre pour ma fille (par la suite j’ai appris que c’est ...
... ainsi que son amant avait d’abord vu notre embrassade).
Le soir, Marianne fut bel et bien une amante qui se donnait tout entière à la joie des retrouvailles. À peine entrés chez nous, elle s’est immédiatement lovée contre moi en me disant :
— Je te veux, je te veux ! Autant que je t’aime !
Nous nous sommes embrassés et je l’ai serrée dans mes bras en la caressant par-dessus ses vêtements. Puis j’ai soulevé son polo. C’est toujours pour moi un moment magique que la découverte de ses seins à peine marqués avec les petites pointes roses qui émergent d’une peau si douce et merveilleusement colorée. Je l’ai écartée de moi à bout de bras pour la contempler. Les pointes de ses seins ont lentement durci, marquant son émoi. Du creux de mes mains je les ai effleurées, elle a tressailli. Je l’ai retournée dos contre moi, face au grand miroir de l’entrée et j’ai continué mes caresses sur ses seins. Elle a souri à notre image mais, après un moment, elle a fermé les yeux et a joui doucement. En passant ses bras derrière ses épaules elle a attiré ma tête contre son cou. Mes mains sont descendues le long de son corps faisant glisser la jupe et le slip.
— Regarde comme tu es belle, ai-je dit dans un souffle, suis mes mains sur ton corps, elles connaissent beaucoup d’endroits où t’émouvoir.
Je me suis dit soudain, que je n’étais plus le seul à l’avoir contemplée de si près, ni à l’avoir caressée probablement : Marianne avait offert ses seins à un autre et j’ai ressenti comme un ...