1. Sincères condoléances (1)


    Datte: 23/02/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... sera pas pour évoquer le souvenir de sa mère, mais pour faire l’amour et jouir. Elle ouvre la porte.
    
    — Je ne sais pas, répond-elle sincèrement avant de s’en aller.
    
    Tandis qu’elle descend l’escalier, sa vulve gonflée et sensible trempe dans le jus qui tapisse son fond de culotte. Elle s’inquiète de son apparence, rajuste sa chevelure, puis lisse sa robe. Elle regarde sa montre. Elle ne s’est absentée qu’un quart d’heure !
    
    — C’est fou !
    
    Elle se dit en poussant la porte.
    
    Son père et son mari regardent sans leur enthousiasme habituel un match de football à la télévision.
    
    — Il a pris ça comment ? demande son père sans bouger de son fauteuil.
    
    — Ça l’a pas mal secoué, je crois, répond-elle avant de se diriger vers la salle de bains.
    
    — Je veux bien le croire, commente son mari d’un ton grave.
    
    Quelques mois plus tard, assise confortablement sur le lit, elle écoute son époux raconter une étrange histoire.
    
    — Je peux te le dire maintenant que ton père est parti pour toujours. Le lendemain de la disparition de ta mère, pendant que tu étais chez le voisin du cinquième, il m’a fait des confidences, dit-il d’un ton mystérieux.
    
    — Quelles confidences ? s’inquiète Sophie.
    
    — Il m’a confié qu’il n’était pas ton père biologique, assène Jean.
    
    — Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? proteste-t-elle.
    
    — Il se savait stérile. Il a attrapé les oreillons quand il a fait l’armée. Il ne l’a jamais dit à ta mère qui désirait un enfant. Quand elle est tombée ...
    ... enceinte, il a su qu’elle le trompait. Il n’a rien dit de peur qu’elle le quitte.
    
    — Ce n’est pas possible !...Mais alors...Si ce n’est pas lui, qui est-ce ? demande-t-elle, la voix tremblante d’émotion.
    
    — Le voisin du cinquième, justement. Ta mère a été sa maîtresse pendant plus de vingt ans ! révèle Jean.
    
    — Monsieur Montaggio ! Oh, mon Dieu ! murmure-t-elle.
    
    Assommée par l’extraordinaire nouvelle, elle prend le bébé endormi sur son sein et le tend à son mari.
    
    — Je vais me reposer un peu, dit-elle d’une voix blanche.
    
    Elle a surtout besoin de mettre ses pensées en ordre. Elle s’allonge et tourne le dos à son mari qui berce le bébé d’un air attendri.
    
    — Tonio !
    
    Pour une raison qui lui appartenait, sa mère avait dissimulé sa paternité à son amant. De quelle manière ? Mystère.
    
    Des images défilent dans sa tête. Deux jours après l’enterrement de sa mère, sous prétexte d’aller consoler son père malade, le ventre en feu, elle montait directement au quatrième étage se jeter dans les bras d’Antoine Montaggio.
    
    Cette fois, il prit son temps. Il l’emmena par la main dans sa chambre et lui fit tendrement l’amour. L’odeur musquée de l’homme la surprit sans la contrarier. Elle n’eut pas de véritable orgasme, mais apprécia le plaisir d’être longuement, profondément et totalement remplie. C’était une sensation délicieuse, de plus en plus délicieuse au fur et à mesure que ses chairs et son esprit se détendaient.
    
    Ils restèrent allongés sans rien se dire pendant un ...
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