Un salon particulier
Datte: 23/02/2020,
Catégories:
fff,
hagé,
fagée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
rasage,
initiatiq,
Auteur: Jane Does, Source: Revebebe
... préconisait. Et nue comme le jour de ma naissance, je la rappelai. Immédiatement, elle arriva. Je dus la suivre dans un autre endroit. Là, une longue table peu large semblait m’attendre.
— Allongez-vous sur la table, s’il vous plaît !
Celle-ci était douce et recouverte par un immense drap de bain. Je m’exécutai à nouveau. Je vis la donzelle préparer ce qu’elle nommait « cire » et la mettre sur un petit réchaud à gaz. Puis elle m’abandonna, sans doute pour aller quérir sa patronne. Le visage rond encadré d’une chevelure blonde s’intercala d’un coup au-dessus du mien. Allongée sur la table, j’en attrapai la chair de poule. Debout, devant moi couchée, cette matrone avait l’air encore plus impressionnante. Elle transpirait pourtant la malice par ses deux grands yeux ronds. Ses regards semblaient me transpercer totalement.
— Bien ! Nous avons du travail. Ne vous raidissez pas, personne n’est mort en passant par mon officine. Puis, à votre âge, il faut souffrir pour être belle. Les hommes de nos jours n’aiment plus ces poils disgracieux et laids.
— … !
— Mais pourquoi tremblez-vous de la sorte ? Je ne suis pas un bourreau, et n’obéis qu’à la demande de… votre tante et de Geneviève.
— Ma tante ? Elle savait donc que je viendrais chez vous ?
— Évidemment ! Vous êtes sous sa tutelle puisque vous n’êtes pas majeure. Il me fallait donc son approbation pour vous épiler.
— Ah bon ? Même nos corps alors, ne nous appartiennent pas tout à fait ?
— Qu’est-ce qu’elles vous ont ...
... donc appris, nos bonnes bigotes ? Dire qu’elles sont payées pour éduquer nos jeunes filles… c’est lamentable. Bien entendu que tant que vous n’avez pas vingt et un ans, vous ne disposez pas de droits propres.
— Jolie société qui donne donc tous pouvoirs aux mâles… espérons qu’un jour beaucoup d’entre nous se lèveront pour hurler notre désaccord.
— Oh là ! Vous tenez des propos d’anarchiste. Fort heureusement, c’est ici et je pense un peu comme vous, donc ça ne sortira jamais d’entre ces quatre murs. Mais méfiez-vous ! Les politiciens sont prompts à nous trouver des maladies rares, juste pour écarter d’eux, toutes celles qui ne crient pas dans leur sens.
— Des maladies rares ? Qu’est-ce à dire ?
— N’avez-vous jamais entendu parler de l’hystérie ? Elle se traite par la camisole et l’électricité. Comme quoi nos bons hommes utilisent aussi le progrès à nos dépens. Mais passons aux choses sérieuses. Je suis là pour vous rendre encore plus jolie que vous ne l’êtes déjà… si c’est possible.
Elle avait passé une paire de gants chirurgicaux en caoutchouc. Et j’avais vu sa main filer sur cet endroit qui nous différencierait toujours des garçons. Ses doigts avaient attrapé la choupette de poils qui ornait mon bas-ventre. Elle ne tira pas dessus, se contentant de les lisser pour les maintenir bien droits en l’air.
— C’est vrai que ça fait broussaille ça, ma belle demoiselle. Mais nous allons y remédier de suite.
Le frais d’une paire de ciseaux menaçante me procurait ensuite ...