1. Un salon particulier


    Datte: 23/02/2020, Catégories: fff, hagé, fagée, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, initiatiq, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    Résumé épisode I : «L’apprentissage »
    
    Un temps lointain où les filles n’avaient pas la même valeur que les garçons !
    
    Résumé épisode II : «Tante Gertrude »
    
    Visite parisienne chez une vieille tante et bruit de bottes, à l’aube d’une jeune vie.
    
    Nous avions fait quelques pas sur la musique, la dame aux cheveux blancs voulait-elle s’assurer que je ne mentais pas ? Alors au bout de quelques tours sur un parquet plutôt réduit, Geneviève prétexta un essoufflement de circonstance pour reprendre sa place à table. Gertrude, elle, avait dans les yeux des étoiles qui brillaient. La musique et voir un couple danser n’avaient-ils pas réveillé en elle quelques souvenirs, remué le cerveau endormi de cette tante dont j’ignorais donc tant de choses. Ses yeux pourtant trahissaient des sentiments dont j’aurais cherché vainement à analyser la teneur.
    
    Pour moi, elle avait donné son aval et j’étais assurée de visiter enfin les bas-fonds dont Adèle m’avait si souvent causé. Durant les soirées qui suivirent, je m’employais à faire parler Gertrude. Lentement mais sûrement, elle se laissa aller à d’étranges confidences. Elle me narra par le menu, consentant enfin après bien des efforts pour qu’elle se mette à table, à me dire comment elle et Geneviève s’étaient rencontrées. Au fur et à mesure de ses révélations, j’en apprenais un peu plus sur la vie de cette tante si mal vue par mon père, son propre frère. Elle avait eu grâce, ou à cause, en fonction du point de vue de chacun, une belle ...
    ... vie ou une existence dissolue. J’optais de mon côté pour la joliesse de celle-ci.
    
    Son amie tenait avec son compagnon une maison exclusivement fréquentée par des hommes. Geneviève en était une sorte de gérante. Mais dans ce milieu, le terme usité était plutôt « tenancière ». La maison en question s’apparentait à un bordel aux amours tarifées. Ma tante y avait débuté en qualité de camériste. Mais si souvent sollicitée par les clients, elle avait un jour cédé aux avances de l’un d’entre eux. Après elle avait compris que ce qu’il lui avait donné était deux fois supérieur aux gages qu’elle percevait pour un mois de travail. Le pas se trouva vite franchi. Et Madame, comme toutes les filles appelaient Geneviève, Madame l’avait prise sous son aile.
    
    Elle me raconta qu’elle avait vécu des années très heureuses seulement entachées par le fait que son frère, pourtant marié soit un soir passé là où elle était censée être employée comme femme de ménage. La tenue dans laquelle il la découvrit ne souffrait d’aucun quiproquo. Depuis ce temps, les relations entre ce frère et la sœur ne s’étaient plus jamais vraiment remises. Pour Charlotte que son géniteur avait laissé partir chez cette femme de mauvaise vie, lui apparaissait d’un coup, l’estime dans laquelle il tenait sa fille. L’histoire de tante Gertrude était riche en rebondissements.
    
    Et lorsque bien des années plus tard, un client richissime était tombé sous le charme de cette brune aux yeux verts, qu’il lui avait demandé sa main, ...
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