Un salon particulier - Histoires de Sexe

Un salon particulier

... pensionnat.
— Ces cornettes sont incorrigibles et des bécasses hypocrites. Jamais le Bon Dieu n’a interdit aux femmes de se mettre en valeur. Mon Dieu dans quel monde vivons-nous. Tu sais ma chère Gertrude que nos hommes en âge de tenir un fusil sont tous appelés ou rappelés ? Vous savez ma belle, la guerre est de plus en plus proche… à mon avis, l’été prochain verra beaucoup de nos jeunes partir pour un front qui chaque jour devient plus inéluctable.

Au bout de quelques minutes, nous avions quitté la demeure de Gertrude et c’était à pied que nous nous étions rendues dans une boutique plutôt insolite. Dès notre entrée une blonde plantureuse s’était campée devant moi.

— Voici une bien mignonne demoiselle. C’est donc sur vous que je dois travailler ?
— Oui, Simone… mais ne brusquez rien, notre jeune demoiselle sort presque d’un couvent.
— Un couvent ? Vous vouliez donc faner cette magnifique beauté ? Sacrilège ! Comment les gens peuvent-ils…
— Calmons-nous ! Je voulais simplement dire d’un internat, pensionnat pour jeunes filles dirigées par des religieuses.
— Ben, c’est juste le pas avant le couvent, ce genre d’endroit. Bien… vous êtes prête, ma jeune demoiselle ?

Je n’osais rien dire ! Prête pour quoi ? Je n’en avais aucune idée. Une jeunesse sans doute avec à peine quelques années de plus que moi me prit en charge. Sa patronne lui avait donné des instructions.

— Cabine 3, Marie. Préparez-moi la table et expliquez à cette jeune personne ce que nous ...

... attendons d’elle. J’arrive dès que tout sera prêt.
— Bien Madame.

Servile et polie la fille m’avait fait passer devant elle. Elle m’avait dirigé vers une sorte d’alcôve et gentiment, avec une voix chevrotante me demandait de me dévêtir de nouveau. Comme j’avais l’air de ne pas saisir, elle crut bon de renchérir.

— C’est pour l’épilation… vous devez être nue sur la table.
— L’épilation ? Vous voulez dire que vous allez m’enlever mes poils ? Mais lesquels ?
— Sous les bras et surtout au pubis, enfin, je pensais que vous le saviez.
— … C’est douloureux ? Vous allez faire comment ?
— Non, on ne peut pas dire que ce soit douloureux. Ça pique peut-être légèrement. Nous employons de la cire chaude.
— Et ça ne va pas me brûler ?
— Non ! Rassurez-vous, chaude ne veut pas dire brûlante. C’est votre première épilation donc ?
— Oh oui ! Je ne savais même pas que ça se pratiquait.
— Vous allez sortir d’ici bien plus belle, et surtout très lisse… c’est agréable, vous ne pourrez après cela plus vous en passer. J’espère que nous vous compterons parmi nos plus fidèles clientes.

J’avais seulement haussé les épaules ne sachant vraiment pas à quoi m’attendre. Je n’avais de ce fait aucune réponse à donner. Elle avait repris de sa voix chantante.

— Vous pouvez… vous déshabiller ici. Les cintres sont là pour suspendre vos effets personnels. Appelez-moi dès que vous en aurez fini, nous passerons dans la cabine 3.

Une fois de plus je n’avais rien à objecter. Je fis comme elle le ...