Festivités
Datte: 22/02/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
fouetfesse,
init,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... vie devant voir pour faire tant de belles choses, tant découvrir, vous le voulez toujours, vous le pouvez toujours !
— Oui, je le veux, oui, j’aimerais tant !
— Pourquoi ne pas le faire ? Vous avez les ressources en vous, vous êtes un torrent si longtemps canalisé, brimé, brisé. Relevez la tête et regardez votre nouvel avenir !
— Oui, vous avez raison !
Elle lève la tête face au visage si souriant de son mentor si cultivé. Son si doux sourire ! Elle reprend confiance, elle peut, elle doit :
— Oh, vous avez raison !
— Alors vivez votre vie laissez-vous aller, réalisez-vous !
— Oh oui, vous avez raison !
Mais le visage tant aimé disparaît derrière la toile, le froid revient, la nuit retombe, la voix détestée résonne alors :
— Raison sur quoi ? Que vous n’êtes rien ? Rien du tout ?
— Ce n’est pas vrai !
— Ridicule, vous êtes simplement ridicule ! Vous ne valez rien, pas même la peinture de ces toiles, pas même la toile de ces peintures, pas même le moindre pinceau ! Rien de rien !
— Assez !
— Vous ne valez même pas la lumière qui vient du ciel sur vous.
— Assez !
— Pas même un regard sur un bibelot !
— ASSEZ !
La voix douce revient, calme, apaisante, salvatrice. Une oasis de douceur et de tendresse au milieu de l’obscurité et du froid :
— Vous valez la lumière sur vous, elle irradie votre beauté ! La peinture en est presque indigne de vous, la toile ne sera qu’une faible représentation de vous ! Vous êtes si rayonnante, si belle, si désirable !
— ...
... Oooh oui… oui…
— Si sensuelle, tant sensuelle que seul le pinceau peut se permettre de vous caresser du regard, vous glorifier, vous êtes si… si…
— Oui…
Madame ferme les yeux, elle est à nouveau cette jeune femme conquérante, fière d’elle que tous convoitent. Les ans ne sont rien, n’ont pas existé, elle est toujours cette femme sensuelle qui avait les hommes à ses pieds, elle choisissait du bout de ses longs doigts, un clignement de ses cils valait promesse, un baiser envoyé était certitude.
— Si nulle et indigne !
La voix retentit, aigre et acerbe :
— Nulle !
— Non !
— Complément nulle !
— Non !
— Nulle, nulle, NULLE !
— Assez, assez, ASSEZ !
Madame veut s’effondrer, pourquoi son mentor n’est pas là ? Un sursaut ! Non, en se conduisant ainsi, elle n’est pas digne ! Pas digne de cet homme si admirable qui a vu clair en elle, qui saura la guider, la révéler à la lumière, à tous !
— Assez ! Oui, je suis digne de ces toiles, de sa peinture, de son regard, de ses mains posées sur moi, de ses lèvres ! Oui, je serais à lui, pour lui, sa peinture, son art ! Toute à lui ! Lui seul me connaît, lui seul m’aime, lui seul est à moi !
Une main douce se pose sur son épaule, elle se blottit contre son mentor. Un immense moment de tendresse, de sécurité, de douceur. Elle est si bien, si bien. Elle ouvre les yeux, plonge dans son regard et dit :
— Je suis à vous !
— Vous êtes à moi ! dit-il en la serrant un peu plus.
— Oui, rien qu’à vous.
Elle ferme les ...