Festivités
Datte: 22/02/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
fouetfesse,
init,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... l’auraient certainement toisée de très haut, son mari aurait esquissé un mince sourire distant et navré. Elle aimerait pouvoir continuer de bavarder avec cet élégant inconnu mais elle ignore comment faire et c’est bien l’une des premières fois qu’elle est ainsi en manque de sujets adéquats. Alors Madame se tortille insensiblement sur ses hauts talons, cherchant désespérément quelque chose à dire pour relancer la conversation.
Elle le suspecte même de le faire exprès : il ne dit rien, se contente de sourire tout en la regardant. Elle se sent bien sous son regard mais n’ose pas le lui rendre.
— J’ai comme l’impression que vous attendez une suite à notre échange… dit-il alors.
Madame devient rouge écarlate, balbutie un vague « Oui », se demandant sur qui elle est tombée. L’homme s’approche d’elle comme pour voler à son secours :
— Si vous le voulez bien, je vais me permettre de vous servir de guide concernant ces… ah hem… œuvres qui nous entourent. C’est à vous de voir !
— C’est tout vu, j’accepte avec joie votre aimable proposition !
Alors ils déambulent de tableau en tableau dans cette galerie, seuls au monde, lui virevoltant de mot en mot, elle souriant ou riant comme une enfant. L’après-midi passe vite, trop vite et déjà les lumières s’allument au dehors de cette journée d’automne. Elle soupire intérieurement. Elle sent qu’il est bientôt l’heure de se quitter, de revenir à sa vie habituelle, de refermer la parenthèse. Il s’assied, elle en fait de même. Une ...
... question lui brûle les lèvres :
— Vous connaissez décidément bien votre sujet… Puis-je savoir, sans être trop indiscrète, d’où vous viennent toutes ces connaissances ?
— Aucune indiscrétion, je suis moi-même peintre et photographe à mes heures !
— Ah oui ? Mais c’est très excitant tout ça !
Madame s’interrompt tout net, horriblement gênée de s’être ainsi laissée aller. Elle plaque sa main sur sa bouche comme pour l’empêcher de dire une autre énormité. Il la regarde, amusé, une fossette se creusant sur sa joue :
— Je vous remercie de votre enthousiasme mais, hélas, je ne suis qu’un modeste peintre amateur du dimanche ! D’ailleurs, je suis un piètre peintre puisque je n’ai jamais vendu une seule toile !
— Comme cela est-il donc possible ? s’étonne-t-elle.
— Pour la simple raison que je n’ai jamais cherché à en vendre une seule !
— Ah bon ? Mais je ne comprends pas : vous désirez donc garder vos peintures pour vous-même ?
— Vous avez tout compris !
Madame est étonnée : la peinture est normalement faite pour être exposée puis vendue. Un investissement, a-t-elle souvent entendu dire. Puis elle se souvient de son enfance et des dessins qu’elle faisait. Oui, pour rien au monde, elle n’aurait, à l’époque, accepté de donner un seul de ses gribouillages à quiconque !
Elle murmure alors :
— Oui, je comprends bien…
— Comment donc ? Que comprenez-vous ?
— Ça peut vous paraître hors de propos et puéril, ça n’a rien à voir, bien sûr, avec vous, encore moins avec ...