Amnésie temporelle
Datte: 18/02/2020,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... ?
Tempête dans un bénitier ! Affolement de mes neurones qui couraient dans tous les sens se heurtant aux parois de mon cerveau déboussolé. Masculin, féminin. Homme, femme. Quoi qu’il en soit, il existait deux genres sur terre, trois si l’on comptait les transgenres, mais on ne pouvait interchanger. Pas tout à fait impossible, mais une fois qu’on avait franchi le pas on ne revenait pas en arrière et ça ne se faisait pas en un claquement de doigts. Dans ma vie de bobo-écolo-tolérant, j’ai toujours eu une vision compréhensive pour les gay prides, le mariage pour tous et les ligues LGBT, mais là… Avais-je en face de moi Jessica ou Jessop ? Ou plus raisonnablement, j’avais des hallucinations.
En face de moi se déhanchait gênée, perturbée par mon silence, une Jessica hyper bandante, mais s’y superposait la vision d’un Jessop à la virilité insolente ! Ça n’avait jamais été mon truc, les jeux entre mecs dans les vestiaires. Pourtant… pourtant, ma bite, tel Saint-Thomas, ne croyant que ce qu’elle voyait et conduite par ses plus bas instincts, réagissait aux balancements suggestifs des nénés de Jessica !« Est-elle, elle, ou est-elle, lui ? Ou lui est-il elle ? » J’avais des pensées de plus en plus fumeuses. Et dans ce brouillard, l’image de Jessop s’estompait, s’effaçait. Et puis merde… Après ce qui avait dû lui sembler un temps très long, je lui répondis enfin :
— Oui, j’ai envie de toi, mystérieuse créature.
Avant que je n’aie eu l’opportunité de prononcer un mot de plus ...
... ou de faire un geste, ille se jetait dans mes bras et m’embrassait avidement. Dans un geste réflexe, ma dextre empoignait un sein (le droit, je crois) alors que ma senestre cramponnait une fesse (la gauche, je suis sûr). Dans son élan, ille m’entraîna dans une chute qui nous allongea sur ma couche. Sa main, déjà entre mes cuisses, vérifiait le bon état de marche de mon matériel. Après mes jouissances précédentes, je craignais de ne pas assurer. Mais l’incongruité de la situation devait affecter ma libido, car popaul répondit présent : la bandaison mollassonne qu’avait généré les tortillements de ma belle inconnue fut remplacée par une érection de bon aloi (comme aurait dit maître Capello).
Je constatai par un doigtage pénétrant que la même excitation l’habitait. Ce toucher l’incita à présenter sa vulve humide à ma bouche tandis que la sienne embouchait mon gland. Une impression de déjà-vu : cela ressemblait drôlement au round précédent. Ille prenait les choses en main (et en bouche aussi, je vous l’accorde) et n’allait pas tarder à me chevaucher. Prendre des habitudes, dès la seconde joute, ça ne me convenait pas. Ce qui avait précédé m’avait ouvert des perspectives. J’avais une idée derrière la tête. Abandonnant le 69 pour un 66 plus conforme à mes envies, j’humidifiai mon index dans sa fente puis allai taquiner sa rosette.
Ille n’avait pas du tout les mêmes tabous que nous. Habituellement, en tout cas le plus souvent, quand vous posez un doigt fureteur contre l’anus ...