1. Amnésie temporelle


    Datte: 18/02/2020, Catégories: fh, hh, hplusag, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... question qui ne vint pas, réfléchissant plutôt que de parler. La donzelle jouait peut-être un rôle à ne pas m’interroger et à s’étouffer avec la première lampée, bue comme un jus de fruit. Simulatrice ou non, je ne savais, mais m’inclinais devant ses talents de supposée actrice quand mon invitée présenta ses excuses par un :
    
    — Désolée, je ne suis pas habituée.
    
    Jessop n’avait pas l’habitude, une évidence. Elle but trois verres d’affilée comme elle aurait bu de l’eau. La sentant plus loquace, je tentais de la faire parler. Sans résultats concrets. Pas qu’elle se taise, mais ses propos, sous une apparente cohérence, semblaient décousus. L’alcool devait en être en partie responsable. Ses prétendus souvenirs ressemblaient à une réalité inventée, à un trip sous acide.
    
    Totalement obsédée par mes poils, leur densité, leur implantation, les sensations que cela lui avait procurées, elle prétendait n’avoir jamais vu cela que sur certains animaux. Pour elle, c’était exotique. Bien qu’un tantinet vexé, je ne la repris pas. Pourquoi accorder de l’importance à cette futilité alors que mon système pileux semblait l’extasier.
    
    Cette forêt vierge que ses mains, après qu’elle se soit sustentée, investissaient à nouveau. Se penchant au-dessus de la table, elle avait écarté les pans du peignoir et caressait amoureusement, admirativement mes deux mamelons du bout des doigts. Du moins jouait-elle avec la toison qui les recouvrait. Ces fugaces attouchements réveillèrent ma libido. À ...
    ... peine une demi-heure après m’être épanché dans sa gorge, je bandais de nouveau. Un miracle. Pas question cette fois de me laisser mener par le bout de la queue. Je me levai, et sans chercher à me rajuster, je l’attrapai par la main.
    
    — Ma chambre… mon lit, ce sera plus confortable.
    
    Elle ne se fit pas prier pour me suivre. Elle voulut se déshabiller, je l’en empêchai. Je la poussai sur ma couche, me délestai de mon peignoir et la rejoignis. Je l’embrassai goulûment. Je défis les deux premiers boutons de la blouse et glissai ma dextre par l’ouverture. J’avais eu l’impression visuelle que sa poitrine s’était rétractée durant le repas. J’avais mis ça sur le compte de l’éclairage diffus et le flou de son vêtement d’emprunt. Mais là… Ma main rencontra un fruit qui semblait avoir diminué de volume, changé de forme. J’eus quelque difficulté à trouver le téton. Lui aussi avait rétréci. Il fallait que j’en aie le cœur net.
    
    Cette pensée perturbatrice fut occultée par des doigts en anneaux qui coulissaient sur ma queue. La situation devenait de plus en plus étrange. Au plus ma hampe prenait de l’ampleur, au plus son sein renaissait sous mes palpations, se bombait, enflait. Lorsque les boutons suivants sautèrent, sa poitrine se montrait aussi arrogante qu’au moment de sa découverte. Je m’étais fait un film : l’effet Pouilly-Fumé.
    
    Je la voulais nue. Je la débarrassai de sa blouse, retins un sourire à la vue du ridicule de ce slip kangourou blanc à coutures apparentes prévu pour ...
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