Au commencement, il y avait Natalia - Histoires de Sexe

Au commencement, il y avait Natalia

... vocalises.

— Hé bien mon vieux, qu’est-ce que tu lui as mis !
— Elle était prête, il faut battre le fer tant qu’il est chaud !
— Chaud et humide !
— Chaud, humide… et étroit !
— Et, pour ça, on peut dire que c’était même bouillant !
— Dites, les gars, vous savez que je suis là ?

***

La réplique de Natalia nous amuse et je ne peux m’empêcher de lui préciser que mon voisin est aussi là, aux premières loges, depuis sa fenêtre.

Natalia ne rougit même pas ! Avec tous les voyeurs qui sont venus hier soir se secouer le poireau à côté de mon F40 pendant que je lui défonçais le cul sur l’aire de repos, on peut affirmer avec certitude qu’elle aime exhiber son corps !

D’ailleurs elle lève les yeux vers la fenêtre, empoigne sa poitrine, et observe Robert, mon voisin, qui se tripote la nouille derrière les carreaux.

Nous échangeons un bref regard avec Ben accompagné d’un sourire.

Robert a disparu de la fenêtre ! Le con va descendre et se taper Natalia ! Cette pensée me fait sourire et me donne une idée.

Robert est un célibataire de 58 ans, ayant hérité d’une fortune colossale. Il passe ses journées à se branler devant des sites de cul. Il est sale, laid, et ses cheveux gras sont saupoudrés de pellicules. Ses yeux froids et cernés semblent incrustés dans son visage blafard dont la bouche, en partie édentée, exhale une odeur fétide de tabac froid.

Ben me tire de ma rêverie en s’esclaffant de rire :

— Alors Natalia. Tu vas te taper le vieux monsieur crado ...

... ?
— Vous allez l’en empêcher ? nous supplie Natalia, visiblement effrayée.
— Fallait pas l’allumer, ricane Ben

(Au loin on entend la porte d’entrée de la maison de Robert grincer.)

— Installe-toi sur le transat, jambes écartées, on verra bien sa réaction quand je l’inviterai à entrer, expliqué-je.
— Il est hors de question que j’excite ou me tape ce vieux. Vous oubliez que je vais peut-être travailler pour John B. Root.
— Écoute, on le laisse entrer et, si tu ne veux vraiment pas aller plus loin, je lui demanderai de partir. D’accord Ben ?
— Moi ça me va, explique Ben en me faisant un clin d’œil.

Natalia hésite un instant et finit par dire :

— Ok, mais s’il devient trop insistant ? Vous le foutez dehors ?

(La sonnerie de ma villa retentit.)

— Ok ? Vous me promettez ? insiste Natalia.
— Mais oui ! Ne t’inquiète pas, annonce Ben.

Elle s’allonge sur le transat tandis que mon ami lui écarte les jambes afin que la vue sur sa vulve soit imprenable. Je me rhabille et traverse le parc de ma propriété pour accueillir Robert.

Deux minutes plus tard, je découvre mon voisin – qui a sonné une quinzaine de fois le temps que je me déplace jusqu’à lui – vêtu d’un short de foot de l’époque de Platini assorti d’un marcel d’une blancheur douteuse.

Ses lèvres s’écartent et exhibent trois chicots jaunes.

Je lui rends son sourire et lui dis :

— Salut Robert. Tu es venue pour la petite ?
— Voui, dit-il en dévoilant son intimité buccale.

Nous n’échangeons ...