Au commencement, il y avait Natalia - Histoires de Sexe

Au commencement, il y avait Natalia

... une place importante dans le conseil d’administration. La F50 était déjà sortie ! Malgré la tronche que je tirais, j’ai tout de même remercié le plus vieux de notre famille qui ne devrait pas tarder à passer l’arme à gauche. Ce qui devrait augmenter mon capital de nanti fainéant.

Je vous ai dit que les filles craquaient pour l’émeraude de mes yeux. Je peux vous dire qu’elles craquent aussi pour le rouge de mes bagnoles. Avec ma F40, j’emballe tout ce qui se présente. Un coup de klaxon à une crève-la-faim en Clio à un feu rouge et, le soir même, je la défonce dans toutes les positions dans un hôtel luxueux qu’elle n’a vu qu’au cinéma ou dans ses rêves les plus fous.

Du coup, des filles j’en ai rencontré des tonnes. Ne vous méprenez pas ! Aucune n’était grosse, et encore moins moche ! C’est juste qu’à vingt-deux ans j’ai dû monter sur près de soixante-neuf déesses, celles sur lesquelles les pauvres se branlent en les reluquant sur papier glacé. C’est l’avantage des personnes aisées. On peut choisir vu que toutes les donzelles me collent au train comme la misère colle aux culs des pauvres.

Il y a quelques mois, lassé de mes deux dernières conquêtes que je baisais simultanément, je suis tombé, dans un bar branché de la capitale, sur une blonde qui ferait se dresser la queue d’un eunuque. Un corps de déesse, une crinière blonde qui lui donnait des airs de sauvageonne lubrique, des lèvres conçues pour la pipe, une grosse poitrine faite pour branler des queues, des ...

... jambes lisses sans la moindre imperfection dermatologique, comme son pubis d’ailleurs…

Natalia m’a tout de suite plu. Je n’arrivais pas à déceler chez elle le moindre défaut qu’il m’est parfois arrivé de constater avec mes ex, même si elles étaient toutes sacrément bien roulées. J’arrivais toujours à trouver quelque chose qui ne me satisfaisait pas à cent pour cent.

Avec Natalia ma vision de la femme a été chamboulée.

***

Aujourd’hui, c’est détente.

Après avoir laissé Natalia partir au monstrueux casting Loréal du côté des Champs, je fais quelques exercices pour ne pas laisser cette nuit de dingue laisser des traces sur mon corps. Un petit masque de glace appliqué sur mon visage aura tôt fait de faire disparaître les bouffissures nocturnes. J’ai appelé le boss, et j’ai expliqué que je posais ma journée, tout en restant joignable sur mon portable en cas d’extrême (mais alors, vraiment extrême) urgence. La petite assistante du DRH fera le nécessaire lundi dans la bécane pour me pointer en congés, et je remplirai mon papelard plus tard, si j’y pense.

J’aurais dû lui offrir une nuit avec moi, elle serait sûrement moins pète-sec avec moi.

Ma gymnastique terminée, je prends mon petit déjeuner, en repensant aux grandes mirettes bleues de Natalia au moment où j’ai copieusement joui dans sa bouche. Elle est si parfaite, jusque dans son rôle de soumise, qu’elle joue à merveille. Dans ces moments-là, je suis plus qu’un dieu, je suis le monde : j’appuie mes mains sur sa ...