1. La naufragée - 1


    Datte: 08/02/2020, Catégories: ffh, couplus, fépilée, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Gaspard, Source: Revebebe

    ... me souvenant que j’ai longtemps enseigné le secourisme, j’analyse la situation : le pouls est bon, la respiration un peu accélérée, mais il n’y a manifestement pas d’eau dans les poumons et la combinaison a évité l’hypothermie ; le cas n’est pas trop grave. Le bungalow n’est pas loin, je prends ce corps à demi inanimé dans mes bras et l’emmène vers l’abri.
    
    — Vite, Marie, lève-toi et viens m’aider, il faut sécher notre naufragé, le réchauffer, l’hydrater et le rassurer, quel programme !
    
    Grands draps de bains, vêtements secs à proximité, je fais glisser la fermeture du néoprène et me rends compte que mon naufragé est une adorable jeune femme. Ses cheveux ébouriffés et son visage maculé de boue m’avaient trompé, mais non, ce n’est pas un ado d’une des colonies de vacances situées en amont ; les deux superbes seins que je dévoile en ôtant la combinaison ne laissent aucun doute à ce sujet ! Pas question pour moi de profiter de la situation, c’est Marie qui se chargera de la toilette de notre protégée, pendant que je prépare un grand bol de lait chaud bien sucré qui lui permettra de reprendre des forces.
    
    Les voilà qui rentrent des douches, Marie toujours nue et X emballée dans un de mes tee-shirts qui ne laisse rien deviner de ses formes. Je la force gentiment à boire son lait et, enfin un murmure sort de ses lèvres :
    
    — Merci…
    
    Puis presque aussitôt :
    
    — Dormir.
    
    Le bungalow est prévu pour quatre, pas de problème de place, voici X au lit sous deux couettes, elle ...
    ... ferme les yeux sur l’instant et sa respiration régulière nous rassure ; elle va bien, ce qu’il lui faut, c’est du calme.
    
    Attentifs à la santé de notre protégée, nous ne nous éloignons pas, et vers les dix-sept heures, un toussotement me fait lever les yeux de ma lecture. Toujours ébouriffée, la tête de X passe à la fenêtre et ses yeux trahissent la surprise face à ma nudité. Vite, un paréo autour des reins et je me dirige vers elle pour faire connaissance. Les questions fusent :
    
    — Où suis-je, que m’est-il arrivé, qui êtes-vous ?
    
    Je lui raconte son sauvetage en quelques mots et très vite elle reprend contact avec la réalité. Elle se nomme Dorothée, elle a vingt-cinq ans et pratique le kayak depuis plus de quinze ans. Quelques jours de liberté l’avaient poussée à réaliser un projet pour le moins imprudent : camping sauvage et découverte en solitaire de la Cèze. Sa petite voiture garée au bas d’un chemin pentu et à peine carrossable, une tente igloo au bord de la rivière et des jours de bonheur à pagayer, jusqu’à cet orage qui l’a terrorisée. Le chemin devenu torrent de boue, la voiture inutilisable, évidemment, et l’inexorable montée de l’eau ; elle fit le choix dangereux de s’enfuir par là d’où venait le danger. Elle se débrouillait plutôt bien dans les remous jusqu’à ce que, aveuglée par une bourrasque, elle heurte le rocher qui la fit chavirer tout en lui sauvant la vie. Après, une nuit d’enfer sur son caillou jusqu’à mon arrivée ; découragée elle se sentait près de ...