1. La naufragée - 1


    Datte: 08/02/2020, Catégories: ffh, couplus, fépilée, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Gaspard, Source: Revebebe

    Marie, à bientôt cinquante ans, a su rester une très jolie femme. Blonde naturelle, sans cheveux blancs, un visage au sourire d’ange éclairé par des yeux d’un bleu limpide : c’est une vraie nordique, son grand-père Christensen ayant élu domicile à Paris dans les années folles pour des raisons que la tradition familiale ne nous a pas transmises. Son corps est à la fois mince et plein, des rondeurs là où il faut, mais pas trop. Des jambes intactes, modelées par la pratique assidue de la bicyclette, de mignonnes petites fesses toutes rondes, et des seins à qui une taille raisonnable et la pratique régulière de la natation ont permis d’échapper aux lois de la pesanteur ; en effet elle nage plusieurs fois par semaine dans l’océan tout proche de notre villa. Tant et si bien qu’elle parut dans Play Boy, voici quelques années, dans la rubrique « les lectrices se dévoilent », intégralement nue dans la neige.
    
    Quant à moi, Gaspard, je me surveille : un mètre quatre-vingt-cinq, quatre-vingt-deux kilos, vélo et marche, et un potager familial qui nous nourrit bio, je n’ai pas à me plaindre. Mes amis me comparent souvent à Jean Rochefort question physique.
    
    Mariés depuis vingt-six ans, nous ne nous sommes pratiquement pas quittés depuis le temps de nos études, puisque nous avons fait prospérer une petite entreprise qui nous procure une certaine aisance, en travaillant dur côte à côte, mais aussi en sachant nous échapper pour de tendres tête-à-tête, le plus souvent dans des sites où ...
    ... nous pouvons bronzer et nager nus, et comme le dit un peu crûment Marie : dormir, manger, boire et baiser.
    
    Il faut dire que le temps n’a jamais altéré notre attirance l’un pour l’autre, et que, très libres d’esprit nous avons exploré à deux la majeure partie des pratiques sexuelles. Aussi, au risque de passer pour ringard, je tiens à ce que vous sachiez que je n’ai jamais trompé ma femme, je n’en ai jamais eu ni envie ni besoin.
    
    Quant à elle, bien qu’elle ait un immaîtrisable besoin de séduire et qu’elle soit très sensible aux compliments reçus indistinctement d’hommes ou de femmes sur sa beauté, j’ai la conviction que c’est entre mes bras qu’elle se trouve le mieux.
    
    Dans ce contexte, nous n’avions jamais envisagé la douce aventure qui nous est arrivée cet été ! Laissez-moi vous la conter :
    
    Cette année avait été rude sur le plan professionnel et nous avait menés au bord de l’épuisement moral. Dans ce cas, la meilleure thérapeutique est pour nous deux semaines de nudité et de retour à la nature. Nous avions donc jeté notre dévolu sur le Domaine de la Sablière, au bord de la vallée de la Cèze, dans le Gard : le paradis terrestre.
    
    Soixante quinze hectares de garrigue et de chênes descendent doucement vers la rivière, bordée de plages de sable fin et de pierres plates gorgées de soleil. Pêche à la truite, farniente, un peu de canoë, et quelques escapades vers les marchés locaux meublaient notre nonchalance. Marie, dorée comme un petit pain, allait et venait en tenue ...
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